L'Europe met l'accent sur la confidentialité et la sécurité des données
En Europe, les données personnelles des utilisateurs sont protégées par le Règlement général sur la protection des données (RGPD), qui régit toutes les caméras installées sur la voie publique et les lieux ouverts au public, tels que les magasins, les cinémas, les centres commerciaux, les banques, etc.
Même dans certains pays comme la France, si l'on installe des caméras de surveillance dans un magasin, le propriétaire du magasin doit passer par un processus de soumission d'une demande de permis à l'agence de police provinciale/municipale. À partir de là, la demande est transmise à une commission spécialisée pour examen dans un délai de 3 mois. Si le demandeur est titulaire d’une licence, il est tenu de déclarer l’exploitation du système de vidéosurveillance au niveau provincial/municipal.
Ces licences sont valables 5 ans et peuvent être renouvelées. Ce n'est qu'après avoir reçu le permis que les travaux d'installation des caméras de surveillance commencent.
Conformément à la réglementation RGPD, la mise en œuvre de systèmes de vidéosurveillance doit respecter la vie privée et la liberté individuelles. Dès lors que les personnes filmées peuvent être identifiées sur les images de surveillance, elles deviennent des données sensibles. Ceci est considéré comme des données privées. Il est donc du devoir de l'entreprise ou du propriétaire du magasin de fournir des informations et de la transparence aux employés sur ces systèmes de caméras de sécurité.
Les travailleurs doivent être informés de la présence de caméras et de la possibilité d’être enregistrés. Le moyen de notification peut être un panneau, un logo ou tout autre moyen de communication facilement lisible.
De plus, avant d’installer un système de caméra de sécurité, les entreprises doivent déterminer qui a accès aux images enregistrées. Il est du devoir des entreprises d’établir des protocoles clairs et détaillés pour définir l’accès aux informations sensibles et d’être légalement responsables en cas de vol de données.
Les États-Unis contrôlent strictement l’enregistrement des caméras de surveillance.
Pendant ce temps, les lois sur les caméras de sécurité aux États-Unis se concentrent sur l’équilibre entre les besoins de sécurité publique, de prévention de la criminalité et de confidentialité personnelle. Il existe des différences entre les réglementations fédérales et étatiques concernant les systèmes de vidéosurveillance.
Toutefois, l’aspect essentiel de la réglementation est que le consentement explicite des individus est requis avant qu’un tournage ait lieu lorsqu’ils ont un besoin légitime de confidentialité.
Au niveau fédéral, les États-Unis ne disposent pas de lois spécifiques régissant les caméras de surveillance dans les lieux non gouvernementaux. Parallèlement, la plupart des États autorisent la vidéosurveillance dans les lieux publics, mais il existe des réglementations strictes concernant l’enregistrement par vidéosurveillance. Par exemple, dans l’État de Washington, l’enregistrement sans consentement est une infraction pénale.
Pour les équipements utilisés sur le lieu de travail, les procédures et les critères relatifs aux caméras doivent être conformes aux dispositions de la loi annuelle sur l'autorisation de la défense nationale (NDAA).
Actuellement, les États-Unis interdisent l’utilisation de systèmes de vidéosurveillance avec des composants fabriqués par des sociétés telles que Huawei, ZTE, Hytera, Hikvision ou Dahua Technology.
Les États-Unis et l’Europe disposent tous deux de réglementations concernant le stockage des images et des vidéos enregistrées à partir de caméras de surveillance. Par exemple, en France, les données ne sont pas conservées plus de 30 jours, tandis qu'aux États-Unis, cette durée est de 30 à 90 jours selon le domaine.
Au Vietnam, le ministère de l'Information et des Communications vient de publier des critères sur les exigences de base en matière de sécurité des informations sur le réseau pour les caméras de surveillance dans le contexte d'un trop grand nombre de caméras en circulation d'origine inconnue, stockant les données des utilisateurs vietnamiens à l'étranger et n'ayant aucune norme pour garantir la sécurité des informations pour les utilisateurs. L’un des principaux contenus est que les appareils doivent avoir des fonctionnalités permettant de configurer et de configurer des emplacements au Vietnam pour traiter, stocker et exploiter les données afin de garantir le respect des réglementations sur la protection des données personnelles.
Leçon 2 : Environ 90 % du marché des caméras de surveillance provient de Chine
Source : https://vietnamnet.vn/kinh-nghiem-cua-my-va-chau-au-trong-quan-ly-camera-giam-sat-2279187.html
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