Vietnam.vn - Nền tảng quảng bá Việt Nam

Une découverte choquante sur l'oxygène divise la communauté scientifique

Une étude publiée dans la revue Nature Geoscience a déclenché un débat scientifique houleux en suggérant que dans les profondeurs de l’océan, les nodules polymétalliques peuvent produire de l’oxygène sans photosynthèse.

Báo Tuổi TrẻBáo Tuổi Trẻ17/03/2025

Khám phá chấn động về oxy gây chia rẽ giới khoa học - Ảnh 1.

Les nodules polymétalliques peuvent-ils produire de l’oxygène sans photosynthèse ? - Photo : Document distribué/Centre national d'océanographie/Projet Smartex (NERC)/AFP

Ce résultat a renversé les hypothèses de longue date sur l’origine de la vie sur Terre. Cependant, l’étude a suscité un débat houleux. Au moins cinq articles évalués par des pairs ont été soumis à des revues scientifiques pour vérifier cette découverte.

Les scientifiques divisés sur une découverte choquante

La vision scientifique conventionnelle a longtemps soutenu que la vie est apparue il y a environ 2,7 milliards d’années, lorsque les organismes ont commencé à produire de l’oxygène par photosynthèse, un processus qui nécessite la lumière du soleil.

Cependant, des recherches récentes suggèrent que les nodules polymétalliques sous l’océan pourraient générer des courants électriques suffisamment puissants pour diviser l’eau de mer en hydrogène et en oxygène, un processus connu sous le nom d’électrolyse. En d’autres termes, sans la présence de la lumière du soleil, les blocs de métal dans les parties les plus profondes et les plus sombres de l’océan peuvent encore produire de l’oxygène.

Certains scientifiques partagent ce point de vue, mais d’autres contestent l’affirmation selon laquelle « l’oxygène noir » est créé dans les fonds marins sombres et sans lumière.

La découverte a été faite dans la région de Clarion-Clipperton, une vaste zone sous-marine dans l'océan Pacifique entre le Mexique et Hawaï qui suscite un intérêt croissant de la part des sociétés minières.

Ici, dispersés sur le fond marin à 4 km sous la surface, des nodules polymétalliques contiennent du manganèse, du nickel et du cobalt – des métaux utilisés dans les batteries de véhicules électriques et d’autres technologies à faible émission de carbone.

Les recherches qui ont mené à la découverte de « l’oxygène noir » ont été financées en partie par une société minière canadienne en eaux profondes, The Metals Company, pour évaluer l’impact écologique de telles activités d’exploration.

L'entreprise a vivement critiqué l'écologiste marin Andrew Sweetman, auteur principal de l'étude, affirmant que la recherche souffrait de « défauts méthodologiques ».

Écosystème fragile

En réponse aux critiques, Sweetman a déclaré qu'il préparait une réponse officielle. Selon lui, en science, il est normal de débattre du bien et du mal. Il a également admis que des recherches supplémentaires étaient nécessaires pour vérifier cette conclusion.

Selon l’Association écossaise pour les sciences marines, les découvertes en eaux profondes ont soulevé des questions sur l’origine de la vie sur Terre. Ces résultats ont également des implications importantes pour de nombreuses sociétés minières qui cherchent à extraire les métaux précieux contenus dans ces nodules polymétalliques.

L'existence de « l'oxygène noir » montre à quel point les humains connaissent peu la vie dans les profondeurs hostiles de l'océan, selon les écologistes. Cela renforce leur argument selon lequel l’exploitation minière en eaux profondes présente des risques écologiques inacceptables.

« Greenpeace fait campagne depuis longtemps pour mettre fin à l’exploitation minière des fonds marins dans l’océan Pacifique en raison des dommages qu’elle pourrait causer aux écosystèmes fragiles des grands fonds marins », a déclaré le groupe environnemental. « Cette découverte surprenante souligne l’urgence de cet appel. »

De son côté, Michael Clarke, responsable environnemental chez The Metals Company, a déclaré à l'AFP que les résultats « peuvent être plus raisonnablement expliqués par une technique scientifique médiocre et une recherche médiocre, plutôt que par un phénomène jusqu'alors non observé ».

De nombreux membres de la communauté scientifique ont également exprimé leur scepticisme ou rejeté les conclusions de Sweetman.

« Il n’a pas réussi à présenter des preuves claires pour ses observations et ses hypothèses », a déclaré le biogéochimiste Matthias Haeckel du Centre GEOMAR Helmholtz pour la recherche océanique à Kiel, en Allemagne. « De nombreuses questions restent sans réponse après la publication. La communauté scientifique doit donc désormais mener des expériences similaires pour confirmer ou infirmer cette hypothèse. »

Le géochimiste Olivier Rouxel de l'Ifremer, l'Institut national des sciences et technologies de la mer, a déclaré à l'AFP qu'il n'y avait actuellement "pas de consensus sur ces résultats".

« La collecte d’échantillons au fond de la mer est toujours un défi », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il était possible que l’oxygène détecté soit des « bulles d’air piégées » dans l’équipement de mesure.

Source : https://tuoitre.vn/kham-pha-chan-dong-ve-oxy-gay-chia-re-gioi-khoa-hoc-20250317172458106.htm


Comment (0)

No data
No data

Même catégorie

Découvrez le pittoresque Mui Treo à Quang Tri
Gros plan du port de Quy Nhon, un port commercial majeur des hauts plateaux du centre
Accroître l'attractivité de Hanoï grâce aux sites touristiques floraux
Festival international de musique « Road To 8Wonder – La prochaine icône »

Même auteur

Patrimoine

Chiffre

Entreprise

No videos available

Nouvelles

Système politique

Locale

Produit