L’escalade continue des tensions entre Israël et le gouvernement intérimaire en Syrie et ses opérations militaires sous prétexte de protéger la minorité druze menacent d’exacerber les conflits au Moyen-Orient.
Israël a mené des frappes aériennes dans la nuit du 3 mars contre un bataillon de défense aérienne syrien près de la ville côtière occidentale de Tartous. (Source : TRT) |
Les médias d'État syriens ont rapporté qu'Israël avait mené des frappes aériennes dans la nuit du 3 mars ciblant un bataillon de défense aérienne syrien près de la ville côtière occidentale de Tartous.
Un porte-parole de l'armée israélienne a confirmé que l'armée israélienne avait attaqué un site militaire à Qardaha, une ville proche de la ville de Tartous, ajoutant que les frappes aériennes étaient une réponse aux « récents développements dans la région ».
Notamment, le même jour, le 3 mars, le Jerusalem Post citait le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar déclarant que le nouveau gouvernement syrien dirigé par le président intérimaire Ahmed al-Sharaa était un « groupe djihadiste non élu par le peuple syrien ».
Les responsables israéliens ont affirmé la détermination de leur pays à protéger la communauté druze du sud de la Syrie, affirmant que les nouveaux dirigeants de Damas « n'ont pas le droit d'initier des actions hostiles contre les minorités, qu'elles soient druzes, kurdes ou autres ».
Face à l'attitude d'Israël, lors du sommet de la Ligue arabe qui s'est tenu en Egypte dans la soirée du 4 mars, le président syrien par intérim al-Sharaa a appelé la communauté internationale à faire pression sur Israël pour qu'il retire "immédiatement" ses troupes du sud de la Syrie.
Le même jour, le 4 mars, l'envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, Geir Pedersen, a fermement condamné l'escalade militaire israélienne en Syrie, la qualifiant d'« inacceptable et risquant de déstabiliser davantage la situation déjà fragile et d'accroître les tensions dans la région ».
Selon lui, la décision d’Israël compromet les efforts visant à la désescalade, ainsi qu’à une transition politique durable conformément aux principes clés de la résolution 2254 (2015) du Conseil de sécurité.
Exprimant sa « profonde inquiétude » face aux violations continues par Israël de l’accord de désengagement de 1974 avec la Syrie, Pedersen a appelé Israël à mettre fin à ses violations, à remplir ses obligations internationales et à s’abstenir de mesures unilatérales qui aggravent le conflit.
Le responsable de l'ONU a également exhorté toutes les parties à respecter la souveraineté, l'unité, l'indépendance et l'intégrité territoriale de la Syrie, ajoutant qu'un « dialogue constructif et le strict respect des accords et des lois internationales sont essentiels pour la sécurité en Syrie et dans la région ».
Source : https://baoquocte.vn/israel-khong-kich-syrie-lhq-ra-tuyen-bo-gay-gat-damas-keu-goi-suc-ep-manh-me-tu-quoc-te-306414.html
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