Le 15 septembre, l'Audience nationale espagnole a tenu une audience dans l'affaire selon laquelle M. Rubiales aurait harcelé la joueuse Jenni Hermoso.
Les procureurs ont demandé au juge d'émettre une ordonnance interdisant à M. Rubiales de contacter ou de s'approcher à moins de 500 mètres du joueur Hermoso.
En outre, les procureurs ont demandé au tribunal de contrôler M. Rubiales tous les 15 jours pour l’empêcher de fuir le pays.
Lors d'une audience qui a duré près d'une heure, l'ancien président de la Fédération espagnole de football (RFEF) a nié toutes les allégations de harcèlement envers les joueuses. Il a affirmé qu'il n'avait pas forcé et qu'il avait reçu le consentement d'Hermoso avant d'effectuer l'action susmentionnée.
M. Rubiales est parti à la fin de l'audience.
A l'issue de l'audience, M. Rubiales et son avocat sont partis sans donner aucune interview à la presse. De son côté, l'avocate de Jenni Hermos, Me Carla Vall, s'est dite satisfaite de cette séance de travail.
« Nous pouvons confirmer que le baiser n'était pas consenti, c'est tout ce que nous avons dit depuis le début. Grâce à cette image, tout le pays et le monde peuvent voir qu'il n'y a pas eu de consentement. Nous le prouverons lors du procès », a déclaré l'avocat de Jenni Hermos.
Le scandale a éclaté après la finale de la Coupe du monde féminine 2023. M. Rubiales a serré dans ses bras et embrassé la joueuse Hermoso sur le podium des médailles. L'opinion publique a condamné ce comportement, et la joueuse a également affirmé qu'il s'agissait d'un acte de coercition.
Lors de la réunion extraordinaire de la RFEF, M. Rubiales a annoncé qu'il ne démissionnerait pas. Cela a conduit plus de 80 joueuses - y compris tous les membres de l'équipe championne du monde féminine 2023 - à déclarer qu'elles ne joueraient pas pour l'équipe jusqu'à ce que M. Rubiales soit renvoyé. La FIFA l'a suspendu pendant 90 jours dans le but de mener une enquête sur l'incident.
Le Tribunal Sportif Espagnol et Jenni Hermoso ont déposé une plainte contre M. Rubiales pour la conduite susmentionnée.
Le 10 septembre, Rubiales a annoncé sa démission de la présidence de la RFEF afin que le football espagnol ne soit pas lésé, notamment dans la course à l'organisation de la Coupe du monde féminine de 2030. Rubiales a toutefois également affirmé qu'il n'avait rien fait de mal dans le scandale lié à l'acte d'embrasser une joueuse lors de la cérémonie de couronnement de la Coupe du monde féminine de 2023.
Van Hai (Source : The Global et Mail)
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