Un avion des garde-côtes est entré en collision avec un avion de ligne de Japan Airlines, provoquant l'incendie des deux avions et tuant cinq personnes à bord de l'avion des garde-côtes.
Selon une transcription du contrôle aérien détaillant les événements qui ont conduit à l'accident, l'avion des garde-côtes n'a pas été autorisé à décoller, mais a reçu l'ordre de se déplacer vers un endroit près de la piste de l'aéroport de Haneda à Tokyo.
Un avion de ligne prend feu après une collision.
Cependant, le capitaine de l'avion a déclaré après l'accident qu'il avait été autorisé à décoller, selon les médias japonais.
Bloomberg a rapporté que quelqu'un à bord de l'avion des garde-côtes avait reçu l'ordre de se déplacer.
« Passons maintenant à C5 JA722A #1, merci », a déclaré Bloomberg en citant la transcription. On ne sait pas si l'orateur était le capitaine ou le copilote.
À bord de l'avion des garde-côtes, le capitaine était le seul survivant et a été grièvement blessé dans la collision. Pendant ce temps, les 379 personnes à bord de l'avion de ligne ont pu évacuer à temps, malgré le fait que le système de communication interne était en panne et que plus de la moitié des sorties de secours étaient inutilisables.
Les experts affirment que les passagers et l'équipage de l'avion de ligne ont survécu en suivant les ordres de l'équipage et en laissant leurs bagages derrière eux.
Au moins 14 passagers ont eu besoin d'un avis médical, la compagnie aérienne indiquant qu'une personne souffrait d'ecchymoses et que 13 autres ont demandé un avis « en raison d'un inconfort ».
De plus, selon les données enregistrées, le voyant lumineux qui indique aux pilotes si la piste est libre ou non ne fonctionnait pas à l'aéroport de Haneda la nuit où les deux avions sont entrés en collision.
Un NOTAM, un avis contenant des informations essentielles pour les pilotes et autres personnels impliqués dans les opérations de vol, publié le 27 décembre 2023, avertissait les pilotes que le système d'éclairage serait abandonné dans un avenir proche.
On ne sait pas encore si l'absence de feux d'avertissement sur la piste a joué un rôle dans l'incident.
Reuters a rapporté que le Bureau japonais de sécurité des transports travaillait avec les agences gouvernementales britanniques et françaises pour enquêter sur l'accident. L'avion de ligne était un Airbus fabriqué en France et les moteurs Rolls-Royce de l'avion étaient fabriqués en Grande-Bretagne.
« Le ministère des Transports soumet des documents objectifs et coopérera pleinement avec l'enquête... pour garantir que nous travaillons ensemble pour mettre en œuvre toutes les mesures de sécurité possibles afin d'éviter que cela ne se reproduise », a déclaré le ministre japonais des Transports , Tetsuo Saito, aux journalistes après l'accident.
Phuong Anh (Source : Business Insider, ABC News)
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