La Belgique a perdu à cause d'un mauvais caractère, ne vous moquez pas de Lukaku !

Báo Thanh niênBáo Thanh niên18/06/2024


Quand Lukaku est le « bouc émissaire »

La Belgique est devenue le premier candidat au championnat à « tomber » à l'EURO 2024, lorsque le sélectionneur Domenico Tedesco et son équipe ont perdu de manière surprenante 0-1 contre la Slovaquie lors du match d'ouverture du groupe E.

Face à un adversaire 45 places plus bas au classement FIFA (la Slovaquie classée 48ème, soit derrière certaines équipes asiatiques comme le Japon, la Corée, le Qatar, l'Iran, l'Australie), la Belgique s'est encore retrouvée complètement à égalité malgré sa supériorité tant en temps de possession de balle qu'en nombre d'occasions créées.

Bỉ thua do bản lĩnh kém, đừng chê cười mỗi Lukaku!- Ảnh 1.

Lukaku a encore été moqué

Après avoir encaissé un but à la 7e minute sur une erreur de Jeremy Doku, la Belgique a eu plus de 90 minutes (prolongations comprises) pour rattraper son erreur, afin de ne pas perdre au moins son match d'ouverture. La Belgique n'a cependant pas eu le courage de mettre le ballon dans les filets slovaques, malgré 15 occasions créées. Lorsque la Belgique a perdu la guerre, l’opinion publique avait besoin de trouver un coupable. Personne n’est plus apte que Romelu Lukaku.

L'attaquant né en 1993 est le meilleur buteur des éliminatoires de l'EURO 2024 avec 14 buts après 8 matches. Le petit « éléphant sauvage » compte également 11 buts en Coupe du monde et à l'EURO. Au cours des sept dernières années, personne dans l'équipe nationale belge n'a marqué plus efficacement que Lukaku. Les statistiques montrent que Lukaku n’est clairement pas un mauvais attaquant. Mais le paradoxe réside dans le fait que lorsque l'équipe belge perd, c'est l'attaquant qui marque le plus de buts qui est le plus blâmé.

Ce n’est pas un hasard si Lukaku est toujours ridiculisé. Il a raté une occasion, ce qui est la partie la plus reconnaissable du football. Pour évaluer un milieu de terrain, il faut parfois regarder l’ensemble du jeu. Mais pour juger un attaquant, il suffit parfois d'un seul bon raté. Et Lukaku ne manque pas de tels mouvements.

Face à la Slovaquie, Lukaku a raté deux bonnes occasions de but en première période. En deuxième mi-temps, le joueur qui évoluait à l'AS Roma la saison dernière a mis le ballon au fond des filets, mais son tir a été stoppé par la VAR, ce qui n'était pas de sa faute.

Bỉ thua do bản lĩnh kém, đừng chê cười mỗi Lukaku!- Ảnh 2.

Lukaku a vu ses 2 buts refusés par la VAR

Lukaku n'a en effet pas de chance, et il n'est pas bon non plus. Après la fin de la première mi-temps du match contre la Slovaquie, la presse a rapporté que l'attaquant de 31 ans avait raté 5 bonnes occasions dans les 99 dernières minutes de la Belgique.

Mais si Lukaku est si mauvais (ou si les fans se moquent de lui), pourquoi les trois derniers entraîneurs belges, Marc Wilmots, Roberto Martinez et Domenico Tedesco, l'ont-ils utilisé ?

Tout d’abord, Lukaku est toujours utile dans d’autres aspects. La présence de l'attaquant belge rend toujours méfiant au moins deux défenseurs, car Lukaku est bon en pressing, en dribble et en combat aérien. Avec Lukaku, la Belgique peut aussi facilement attaquer directement avec des passes qui « giflent » la défense adverse.

Le critère pour juger un attaquant est le nombre de buts, mais le football n'est pas tout à fait comme ça. La France a remporté la Coupe du monde 2018 avec un attaquant qui n'a pas marqué, et même... qui n'a pas cadré un seul tir de tout le tournoi comme Olivier Giroud.

Ou l’Italie a remporté l’EURO 2020, sans un seul attaquant de classe mondiale. Ciro Immobile ne restera pas dans les mémoires autant que Jorginho, Federico Chiesa ou Nicolo Barella, c'est évident. Les attaquants italiens ont joué un rôle différent. En équipe nationale belge, la valeur de Lukaku ne réside pas seulement dans ses buts.

La hantise de la « génération dorée »

Mais venons-en à la deuxième raison qui est encore plus terrifiante pour le football belge. Même si Lukaku est mauvais, la Belgique n'a pas non plus de meilleur attaquant.

L'équipe nationale belge a autrefois produit une « génération dorée ». Thibaut Courtois, Toby Alderweireld, Jan Vertonghen, Kevin de Bruyne, Eden Hazard, Yannick Carrasco, Jeremy Doku et Lukaku lui-même sont plus que capables de former une équipe compétitive dans n'importe quel tournoi.

Bỉ thua do bản lĩnh kém, đừng chê cười mỗi Lukaku!- Ảnh 3.

L'équipe belge n'est qu'un « tigre de papier »

Mais qu'a fait la Belgique dans les tournois majeurs ? Éliminé en quarts de finale de l'EURO 2016, 2020, stoppé en phase de poules de la Coupe du monde 2022. Hormis la troisième place au Mondial 2018, l'équipe surnommée "Diables rouges" n'a que des palmarès à la hauteur d'une équipe de milieu de gamme.

L'équipe belge n'a pas réussi à réunir les stars en un véritable collectif. L'image de De Bruyne, Vertonghen et Hazard se bagarrant dans le vestiaire lors de la Coupe du monde 2022 a mis en évidence l'instabilité de la Belgique. Une équipe avec beaucoup de stars, mais qui ne regardent pas dans la même direction.

Les entraîneurs belges les plus récents comme Wilmots ou Martinez ne sont pas assez bons pour construire une philosophie cohérente. La Belgique joue presque comme elle l'entend, sans rien de spécial et s'effondre facilement face aux difficultés. Si la qualité nécessaire à une équipe qui veut remporter le championnat est le courage de ne pas « fondre » sous la pression, la Belgique est trop faible.

Et puis on continuera à blâmer Lukaku. Mais la Belgique se porterait-elle mieux sans lui ?



Source: https://thanhnien.vn/bi-thua-do-ban-linh-kem-dung-che-cuoi-moi-lukaku-185240618172844273.htm

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