Le verdict sera rendu vendredi à 13 heures (heure néerlandaise) à la Cour internationale de justice lors d'une audience qui devrait durer environ une heure. Ici, les juges de l'ONU n'aborderont pas la question centrale de l'affaire, à savoir si les opérations militaires israéliennes à Gaza constituaient un génocide, mais se concentreront sur l'intervention urgente demandée par l'Afrique du Sud.
Panorama de la Cour internationale de Justice (CIJ) à La Haye, aux Pays-Bas. Photo : Reuters
Parmi les mesures exigées par l'Afrique du Sud figure l'arrêt immédiat des opérations militaires israéliennes, qui ont dévasté de grandes parties de l'enclave et tué plus de 25 000 personnes, selon le ministère de la Santé de Gaza.
L'Afrique du Sud a également demandé neuf mesures d'urgence qui agiraient comme une injonction, et souhaite que la Cour ordonne à Israël de cesser ses opérations militaires à Gaza, d'autoriser davantage d'aide humanitaire et d'enquêter et de poursuivre d'éventuelles violations israéliennes.
Il y a deux semaines, l'Afrique du Sud a accusé Israël d'avoir violé la Convention sur le génocide de 1948, affirmant que les attaques aériennes et terrestres d'Israël visaient à « dévaster la population » de Gaza.
Israël a nié les accusations et a demandé au tribunal d’abandonner complètement l’affaire de génocide. Un porte-parole du gouvernement israélien a déclaré jeudi 25 janvier qu'il s'attendait à ce que la Cour suprême de l'ONU « rejette ces allégations fausses et spéculatives ».
Israël a déclaré qu'il respectait le droit international et avait le droit de se défendre lorsque les militants du Hamas ont lancé une émeute transfrontalière le 7 octobre. Les responsables israéliens affirment que le Hamas a tué au moins 1 200 personnes, principalement des civils, et pris 240 personnes en otage.
Le panel de 17 juges décidera uniquement s'il convient d'imposer des mesures provisoires et s'il existe un risque légitime que les activités d'Israël violent la Convention sur le génocide de 1948.
En outre, la Cour n’est pas tenue de se conformer aux demandes de l’Afrique du Sud et peut prendre ses propres mesures si elle estime qu’elle est compétente à ce stade de l’affaire.
Ngoc Anh (selon Reuters)
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