La délégation des services de renseignements israéliens au Qatar a reçu l'ordre de rentrer chez elle car les négociations de cessez-le-feu avec le Hamas sont « dans une impasse ».
"En raison de l'impasse dans les négociations et sur instruction du Premier ministre Benjamin Netanyahu, le directeur de l'Institut du renseignement et des opérations spéciales (Mossad) David Barnea a ordonné à la délégation de négociation à Doha, au Qatar, de rentrer chez elle", selon un communiqué du bureau du Premier ministre israélien du 2 décembre.
L'agence a réitéré son accusation selon laquelle le Hamas « n'a pas pleinement respecté ses obligations » en vertu de l'accord de cessez-le-feu précédent de libérer toutes les femmes et tous les enfants retenus en otage, dont les noms figuraient sur une liste précédemment approuvée par le groupe.
Des hommes armés du Hamas remettent des otages à la Croix-Rouge dans la bande de Gaza le 29 novembre. Photo : AFP
"Le directeur du Mossad a remercié les dirigeants de l'Agence centrale de renseignement américaine (CIA), de l'Agence centrale de renseignement égyptienne et du Premier ministre du Qatar pour leur coopération et leurs efforts considérables de médiation qui ont conduit à la libération de 84 femmes et enfants et de 24 ressortissants étrangers détenus dans la bande de Gaza", indique le communiqué.
Certaines sources avaient auparavant indiqué que la délégation israélienne était arrivée au Qatar le matin du 2 décembre pour discuter davantage avec les représentants du Hamas du nouvel accord de cessez-le-feu. Israël veut que le Hamas libère davantage d’otages, principalement des hommes âgés, en échange de la libération de davantage de prisonniers palestiniens.
Israël estime que le Hamas détient toujours 136 otages, dont 114 hommes, 20 femmes et deux enfants, dont au moins 10 ont plus de 75 ans. Parmi les otages, 125 étaient des Israéliens et 11 étaient des ressortissants étrangers, dont huit Thaïlandais.
Le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas était initialement en vigueur pendant quatre jours, à compter du 24 novembre, et a été prolongé à deux reprises, permettant aux deux parties d'échanger des otages détenus à Gaza contre des prisonniers palestiniens et de faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire dans la région.
Thanh Danh (Selon le Times of Israel )
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