Un groupe de scientifiques de la NASA vient de révéler les jours palpitants de la mission OSIRIS-REx, le vaisseau spatial qui doit larguer un « trésor » sur Terre le 23 septembre.
OSIRIS-REx est un vaisseau spatial chargé d'échantillonner l'ancien astéroïde Bennu, un « fossile » de l'aube du système solaire.
Les vaisseaux spatiaux de la NASA ont été confrontés à un monde bien différent de ce qu’ils avaient imaginé. (Photo : NASA)
Le spécimen devrait être parachuté dans l'Utah avant qu'OSIRIS-REx ne parte pour une nouvelle mission. Ce fut néanmoins un succès « surprenant ». La NASA a failli perdre ce vaisseau spatial de 800 millions de dollars.
Avant OSIRIS-REx, un autre vaisseau spatial célèbre, le japonais Hayabusa, a échantillonné avec succès l'astéroïde Itokawa. La NASA a utilisé cet événement comme guide pour la conception d'OSIRIS-REx, car Itokawa et Bennu se ressemblent beaucoup.
Cependant, le Dr Kevin Walsh - Southwest Research Institute (USA), membre de la mission NASA/OSIRIS-REx - a déclaré qu'en se rapprochant, ils ont découvert que Bennu avait plus d'étangs contenant des particules fines qu'Itokawa. Sans compter que le terrain de l’astéroïde est extrêmement complexe. Bien que les caractéristiques thermiques révélées par des observations à distance aient montré que Bennu était très lisse, lors de l'approche, la NASA a immédiatement réalisé qu'elle était confrontée à une dangereuse « formation rocheuse ».
S'il atterrit comme prévu, OSIRIS-REx risque d'être « enlevé » par Bennu pour toujours car il ne peut pas redécoller ni même se briser lorsqu'il heurte des rochers.
OSIRIS-REx a été sauvé de manière inattendue par... le légendaire guitariste Sir Brian May du groupe Queen, qui est également un passionné d'astronomie et a obtenu son doctorat en astronomie il y a 30 ans - alors qu'il n'était pas encore célèbre dans le domaine artistique.
Le Dr May a contacté l'équipe OSIRIS-REx et a aidé la NASA à reconstruire des images stéréoscopiques détaillées de la surface de Bennu, identifiant ainsi une zone suffisamment plate pour qu'OSIRIS-REx puisse atterrir en toute sécurité.
Avec l'aide de la légende de la musique, l'équipe a découvert un grand cratère d'impact dégagé. C'était toujours un défi car au lieu de la piste d'atterrissage prévue de 50 mètres de large, il fallait se faufiler dans le cratère Nightingale, qui ne faisait que 10 mètres de diamètre.
Pourtant, le vaisseau spatial de la NASA a eu de la chance, et l'échantillon qu'il est sur le point de ramener promet d'aider l'humanité à trouver des indices sur l'origine de tout ce qui existe dans le système solaire, y compris la vie sur Terre.
(Source : journal Lao Dong)
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