Auparavant, l'opinion publique était très mécontente et adressait des critiques au ministère de l'Éducation et de la Formation concernant la pénurie d'enseignants. Mais derrière cette histoire, il y a des choses qui sont aussi difficiles à dire quand le secteur de l’éducation n’a que l’autorité de proposer et de recommander.
En ce qui concerne la décentralisation et la gestion des enseignants, le secteur vertical est constitué du ministère de l’Intérieur et du ministère de l’Éducation et de la Formation, qui ne peuvent pas nommer verticalement ni faire tourner les enseignants. Au niveau local, le directeur du Département de l’éducation et de la formation n’a pas non plus le droit de transférer des enseignants d’un district à un autre, même si certains endroits ont un surplus et d’autres une pénurie. Même ces dernières années, le ministère de l’Éducation et de la Formation n’a pas été consulté sur la nomination des directeurs du Département de l’Éducation et de la Formation, et encore moins sur le droit de proposer.
Un directeur du Département de l’Éducation et de la Formation a expliqué que dans sa localité, ces dernières années, le processus de recrutement des enseignants a été très compliqué et le rôle du secteur de l’éducation (le lieu qui emploie et évalue directement les capacités) est extrêmement vague. Chaque année, le Département examine le plan de développement du réseau scolaire depuis la base jusqu'au niveau du district, le synthétise et le soumet au Comité populaire provincial pour approbation. Ensuite, le Département coordonne avec le Département de l'Intérieur, en fonction du nombre d'employés conformément aux réglementations du Ministère de l'Éducation et de la Formation, des objectifs d'allocation du Ministère de l'Intérieur et du Comité central d'organisation pour guider les unités dans l'élaboration des plans du personnel.
Une fois le plan du personnel élaboré, il doit être soumis au Comité populaire provincial et au Conseil populaire provincial pour approbation et les quotas de personnel attribués aux unités. En fonction du nombre d'employés et des contrats de travail attribués, du programme éducatif de chaque matière, les unités déterminent les besoins d'accueil et de recrutement et les envoient au Département de l'Intérieur pour évaluation afin de les soumettre au Président du Comité populaire provincial pour approbation du plan d'accueil et de recrutement des enseignants pour chaque année scolaire.
Le recrutement passe par trop d'étapes et de couches, ce qui entraîne des « blocages » et des retards, faisant que le pays manque actuellement de 120 000 enseignants, dont 72 000 postes ont été attribués mais n'ont pas été recrutés. Sans parler du fait que le contenu et le mode de recrutement des enseignants sont assimilés à ceux de tous les autres fonctionnaires, ce qui fait que les caractéristiques professionnelles des enseignants sont ignorées et que l'expertise professionnelle et pédagogique n'est pas valorisée...
C’est pourquoi la proposition visant à donner le droit de recruter des enseignants dans le secteur de l’éducation n’a rencontré quasiment aucune opposition. Non seulement les experts en éducation, mais aussi le secteur de l’intérieur et la majorité des délégués de l’Assemblée nationale sont tout à fait d’accord et croient que cette politique pourra éliminer les goulets d’étranglement dans le recrutement et l’utilisation des enseignants.
Cependant, il est également nécessaire de préciser que la décentralisation du secteur de l’éducation ne concerne pas uniquement le ministère, le département ou le bureau de l’éducation et de la formation, mais nécessite une forte décentralisation vers chaque école et chaque établissement d’enseignement. Ce droit doit être lié à la responsabilité de la qualité de l’équipe de recrutement selon la hiérarchie de gestion. La loi sur les enseignants est actuellement discutée à l’Assemblée nationale et il est à espérer que le problème évoqué ci-dessus sera bientôt résolu.
Source: https://thanhnien.vn/thao-diem-nghen-tuyen-giao-vien-185241122230351848.htm
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