Le navire de débarquement d'hélicoptères australien HMAS Canberra fait partie des navires participant à l'exercice Alon aux Philippines, qui se déroule du 14 au 31 août. L'exercice a impliqué plus de 2 000 soldats d'Australie et des Philippines, ainsi qu'environ 150 Marines américains. L'exercice d'aujourd'hui en mer de Chine méridionale était une simulation d'assaut aérien au sud de l'île philippine de Palawan.
« Comme les Philippines, l'Australie souhaite une région pacifique, stable et prospère qui respecte la souveraineté et soit guidée par un ordre fondé sur des règles », a déclaré l'ambassadeur d'Australie à Manille, Hae Kyong Yu. De tels exercices sont « importants » car « grâce à eux, nous transformons nos paroles en actes », a ajouté Mme Yu.
Les États-Unis, le Japon et l'Australie organiseront également des exercices conjoints au large des côtes des Philippines cette semaine, selon l'AFP. « Cela a toujours été prévu », a déclaré le capitaine Phillipa Hay, commandant de la force opérationnelle amphibie australienne, aux journalistes à bord du HMAS Canberra.
Taïwan a accusé aujourd'hui la Chine de « perturber arbitrairement le commerce » après que Pékin a imposé une interdiction d'importation sur les mangues taïwanaises, selon l'AFP.
Pékin a déclaré que l'interdiction était entrée en vigueur aujourd'hui, après avoir annoncé avoir découvert des parasites dans des mangues importées de Taiwan.
Dans le même temps, le ministère taïwanais de l'Agriculture a déclaré que l'interdiction violait les règles internationales et a appelé Pékin à trouver une « solution raisonnable » par le dialogue.
« Nous regrettons profondément le comportement répété de la Chine consistant à perturber arbitrairement le commerce sans dialogue scientifique, ce qui est incompatible avec la pratique internationale », a déclaré le ministère taïwanais de l'Agriculture dans un communiqué.
Ces dernières années, la Chine a imposé des interdictions d’importation sur de nombreux produits agricoles taïwanais.
La nouvelle interdiction d'importation intervient après que Pékin a mené des exercices militaires autour de Taïwan le 19 août, un jour après le retour du vice-président taïwanais Lai Ching-te d'une visite au Paraguay avec deux escales aux États-Unis.
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