Le 23 octobre, le ministre français de la Défense, Sébastien Lecornu, a annoncé que le gouvernement français négociait avec l'Arabie saoudite pour vendre 54 avions de combat Rafale à ce riche pays du Moyen-Orient.
L'Arabie saoudite négocie l'achat d'avions de combat Rafale auprès de la France. (Source : France 24) |
Le 23 octobre, le ministre français de la Défense, Sébastien Lecornu, a annoncé que le gouvernement français négociait avec l'Arabie saoudite la vente d'avions de combat Rafale à ce riche pays du Moyen-Orient.
S'adressant à la presse, le ministre Lecornu a indiqué qu'il y avait eu des "discussions" entre Dassault Aviation - le fabricant du Rafale - et l'Arabie saoudite au sujet d'un éventuel accord, mais n'a pas donné plus de détails.
L'Arabie saoudite, dont l'armée de l'air est principalement équipée de chasseurs américains F-15 et d'Eurofighter construits par la Grande-Bretagne, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne, a demandé à Dassault d'estimer le coût d'achat de 54 Rafale d'ici le 10 novembre, rapporte l'hebdomadaire La Tribune Dimanche .
La France, troisième exportateur d'armes au monde après les États-Unis et la Russie, a vendu 80 avions Rafale aux Émirats arabes unis (EAU) pour un montant estimé à 16 milliards d'euros (17 milliards de dollars) d'ici 2022. L'Indonésie, la Grèce, l'Inde, le Qatar et l'Égypte sont également clients du Rafale.
Le Rafale, un avion de combat bimoteur multirôle, est le best-seller de l'industrie d'armement française et a contribué à propulser les exportations d'armes françaises à un niveau record l'année dernière.
Jusqu'à présent, la France a vendu plus de la moitié de ses avions Rafale à l'étranger. Cependant, les ONG critiquent souvent la France pour avoir fourni des armes, notamment des avions de combat Rafale, à des marchés « différents » de ceux des démocraties occidentales.
Cependant, le ministère français de la Défense a déclaré dans un rapport l'année dernière que la France avait toujours respecté ses « engagements internationaux » et que les exportations d'armes étaient soumises à des « réglementations très strictes » et à des contrôles à l'exportation.
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