Au chapitre III, le décret 53/2024/ND-CP énonce clairement les réglementations relatives à l'établissement et à la gestion des corridors de protection des sources d'eau et des seuils d'exploitation des eaux souterraines, ainsi qu'au zonage des zones interdites et restreintes pour l'exploitation des eaux souterraines.
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Les sources d’eau doivent disposer d’un couloir de protection d’une superficie d’eau de 2 hectares ou plus.
Le décret stipule que les sources d’eau qui doivent disposer d’un corridor de protection comprennent les sources d’eau spécifiées à l’article 23, clause 2, de la loi sur les ressources en eau.
Les sources d'eau qui doivent avoir un corridor de protection établi conformément aux dispositions du point c, clause 2, article 23 de la loi sur les ressources en eau comprennent : les lacs, étangs, lagunes et estuaires figurant sur la liste des lacs, étangs, lagunes et estuaires qui ne peuvent pas être remplis d'une superficie d'eau de 2 hectares ou plus.
Sur la base de la situation réelle de la localité, le Comité populaire provincial décide d'inclure dans la Liste des sources d'eau qui doivent établir des corridors de protection des sources d'eau pour les lacs, étangs, lagunes et lagunes dans la Liste des lacs, étangs, lagunes et lagunes qui ne peuvent pas être remplis d'une superficie d'eau inférieure à 2 hectares.
Les sources d'eau doivent avoir un corridor de protection établi conformément aux dispositions du point d, clause 2, article 23 de la loi sur les ressources en eau, notamment :
a) Les sections de rivière, de ruisseau, de canal et de fossé sont des sources d’approvisionnement en eau pour les ouvrages d’approvisionnement en eau domestique et de production ;
b) Les sections de rivières et de ruisseaux qui ont été érodées ou qui risquent de l’être ;
c) Les rivières, ruisseaux, canaux, fossés et cours d'eau interdistricts et interprovinciaux constituent des axes de drainage pour les zones urbaines, les zones résidentielles concentrées, les zones et les groupements industriels ;
d) Les sections de rivière, de ruisseau, de canal ou de fossé qui sont dégradées, polluées ou épuisées et qui nécessitent une amélioration et une restauration des sources d’eau ;
d) Les rivières, les ruisseaux, les canaux et les fossés sont étroitement associés aux moyens de subsistance des communautés riveraines.
Portée du corridor de protection des sources d'eau pour les barrages, les réservoirs hydroélectriques, les réservoirs d'irrigation et autres réservoirs sur les rivières et les ruisseaux
Pour les réservoirs hydroélectriques d'une capacité totale supérieure à un milliard de mètres cubes (1 000 000 000 m 3 ) ou d'une capacité totale comprise entre dix millions de mètres cubes (10 000 000 m 3 ) et un milliard de mètres cubes (1 000 000 000 m 3 ) mais situés dans une zone résidentielle concentrée ou une zone avec des ouvrages de défense et de sécurité nationale, l'étendue du corridor de protection des sources d'eau est la zone calculée à partir de la limite ayant le niveau d'eau le plus élevé correspondant à la crue de projet jusqu'à la limite ayant la même altitude que l'altitude de dégagement du réservoir (*).
Pour les autres réservoirs hydroélectriques (*) mentionnés ci-dessus et les autres réservoirs sur les rivières et les ruisseaux, le corridor de protection des sources d'eau est la zone calculée à partir de la limite dont l'élévation est égale à l'élévation de la crête du barrage jusqu'à la limite dont l'élévation est égale à l'élévation du dégagement du réservoir.
Pour les barrages et les réservoirs, la portée et les limites du corridor de protection des sources d’eau sont déterminées en fonction des limites de la portée de protection des ouvrages d’irrigation.
Marquage du corridor de protection des eaux pour les barrages, les réservoirs hydroélectriques et d'irrigation
Le décret stipule clairement que la mise en place de bornes de délimitation pour les corridors de protection des sources d'eau des barrages et des réservoirs d'irrigation est effectuée conformément à la réglementation sur la mise en place de bornes de délimitation pour la portée de protection des ouvrages d'irrigation de la loi sur l'irrigation.
La mise en place de bornes de délimitation des corridors de protection des sources d'eau est réalisée pour les réservoirs hydroélectriques d'une capacité totale d'un million de mètres cubes (1 000 000 m 3 ) ou plus. Encourager les réservoirs hydroélectriques d’une capacité totale inférieure à un million de mètres cubes (1 000 000 m3 ) à mettre en place des balises de corridor de protection des sources d’eau. La mise en place des balises et la remise des balises des corridors de protection des eaux des réservoirs hydroélectriques doivent être complétées avant que le stockage de l'eau du réservoir ne soit effectué (**).
L'organisme gérant et exploitant le réservoir hydroélectrique spécifié à l'article (**) ci-dessus doit présider et coordonner avec le Comité populaire du district où se trouve le réservoir pour élaborer un plan visant à placer des bornes limites pour le couloir de protection de la source d'eau du réservoir.
Sur la base du plan de plantation de bornes limites approuvé, l'organisme gérant et exploitant le réservoir hydroélectrique présidera et coordonnera avec le Comité populaire du district où se trouve le réservoir hydroélectrique la plantation de bornes limites sur le terrain ; Remettre les bornes limites au Comité populaire de la province où se trouve le réservoir.
En fonction de la situation réelle de chaque localité, le Comité populaire provincial assigne des bornes limites au Comité populaire du district ou au Comité populaire de la commune où se trouve le réservoir hydroélectrique pour la gestion et la protection.
Selon le journal électronique du gouvernement
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