8 principes et conditions pour la division et le remembrement des terres
Actuellement, la loi foncière de 2013 ne réglemente pas spécifiquement la division des parcelles, mais conformément à la clause 23, article 1 du décret 148/2020, le Comité populaire provincial se basera sur la planification, le plan d'utilisation des terres, le plan de construction détaillé et les conditions spécifiques de la localité pour préciser les conditions de division des terres, les conditions de remembrement des terres selon chaque type de terre et la superficie minimale autorisée pour la division des terres pour chaque type de terre.
Cependant, la loi foncière de 2024, qui est sur le point d’entrer en vigueur, stipule clairement les conditions de division et de remembrement des terres. Plus précisément, l’article 220, clause 1, stipule que la division et le remembrement des terres doivent garantir huit principes et conditions.
Premièrement, le terrain a reçu l'un des types de certificats suivants : certificat de droits d'utilisation du sol, certificat de propriété du logement et des droits d'utilisation du sol, certificat de droits d'utilisation du sol, de propriété du logement et d'autres biens attachés au terrain, certificat de droits d'utilisation du sol, de propriété des biens attachés au terrain.
Deuxièmement, le terrain est toujours dans la limite de l’utilisation du sol.
Troisièmement, le terrain n’est pas en litige et n’est pas saisi pour assurer l’exécution d’un jugement ; ne fait pas l’objet de mesures d’urgence temporaires de la part des organismes étatiques compétents.
Quatrièmement, le partage des terres doit garantir l’accès ; relié aux transports publics existants ; assurer l’approvisionnement en eau, le drainage et les autres besoins nécessaires de manière raisonnable. Dans le cas où l'utilisateur du terrain réserve une partie de la superficie d'un terrain résidentiel ou d'un terrain avec un terrain résidentiel et d'autres terrains dans le même terrain pour une allée piétonne, lors de la séparation du terrain, il n'est pas nécessaire de modifier l'usage du terrain pour la superficie du terrain utilisée pour cette allée piétonne.
Cinquièmement, en cas de division d’un terrain où il existe un litige mais où la zone et les limites litigieuses peuvent être déterminées, la zone et les limites restantes non contestées de ce terrain peuvent être divisées.
Sixièmement, les parcelles de terrain après séparation doivent assurer la superficie minimale avec le type de terrain utilisé conformément aux règlements du Comité populaire provincial. Dans le cas où la superficie du terrain à séparer est inférieure à la superficie minimale autorisée pour la séparation, le terrain doit être fusionné avec le terrain adjacent en même temps.
Septièmement, en cas de changement de destination d'utilisation d'une partie d'un terrain, le terrain doit être divisé, la superficie minimale du terrain après séparation doit être égale ou supérieure à la superficie minimale du type de terrain après changement de destination d'utilisation. Pour les terrains comprenant des terrains résidentiels et d'autres terrains, il n'est pas obligatoire de séparer la parcelle lors du changement de destination d'une partie du terrain, sauf dans les cas où l'utilisateur du terrain a besoin de séparer la parcelle.
Huitièmement, en cas de division des droits d'utilisation des terres conformément aux jugements et décisions des tribunaux, si la division ne garantit pas les conditions, la superficie et la taille de la séparation des parcelles conformément à la réglementation, la séparation des parcelles ne sera pas effectuée.
Le lotissement doit garantir la superficie minimale et le type de terrain utilisé conformément aux règlements du Comité populaire provincial (Photo : Duong Tam).
Conditions pour que le terrain soit divisé
En plus de garantir les principes ci-dessus, le morcellement des terres doit également garantir les conditions suivantes :
Premièrement, les parcelles de terrain après séparation doivent assurer la superficie minimale avec le type de terrain utilisé conformément aux règlements du Comité populaire provincial. Dans le cas où la superficie du terrain à séparer est inférieure à la superficie minimale autorisée pour la séparation, le terrain doit être fusionné avec le terrain adjacent en même temps.
Deuxièmement, en cas de changement de destination d'utilisation d'une partie d'un terrain, le terrain doit être divisé, la superficie minimale du terrain après division doit être égale ou supérieure à la superficie minimale du type de terrain après changement de destination d'utilisation. Pour les terrains comprenant des terrains résidentiels et d'autres terrains, il n'est pas obligatoire de séparer la parcelle lors du changement de destination d'une partie du terrain, sauf dans les cas où l'utilisateur du terrain a besoin de séparer la parcelle.
Troisièmement, en cas de division des droits d'utilisation des terres conformément à un jugement ou à une décision d'un tribunal, si la division ne garantit pas les conditions, la superficie et la taille de la séparation des parcelles conformément à la réglementation, la séparation des parcelles ne doit pas être effectuée.
Pour le remembrement foncier, outre les principes énoncés à l’article 220, paragraphe 1, de la loi foncière, deux autres conditions doivent également être respectées. En particulier, le regroupement de parcelles de terrain doit assurer la même destination d'utilisation du terrain, la même durée d'utilisation du terrain et la même forme de paiement du loyer du terrain, sauf dans le cas de la fusion de tout ou partie d'une parcelle de terrain avec un terrain résidentiel et d'autres terrains dans la même parcelle de terrain et dans le cas de la fusion d'une parcelle de terrain avec un terrain résidentiel et d'autres terrains dans la même parcelle que la parcelle de terrain résidentielle.
En outre, dans le cas où les parcelles de terrain ont des objectifs d'utilisation du sol, des périodes d'utilisation du sol et des modes de paiement du loyer foncier différents, les procédures de changement d'objectif d'utilisation du sol, d'ajustement des périodes d'utilisation du sol et de changement des modes de paiement du loyer foncier doivent être menées simultanément afin de les unifier selon un objectif, une période d'utilisation du sol et un mode de paiement du loyer foncier différents, conformément aux dispositions de la loi.
En outre, l'article 220, clause 4, de la Loi foncière stipule également que le Comité populaire provincial doit, sur la base des dispositions des clauses 1, 2 et 3 du présent article, d'autres dispositions légales pertinentes et des coutumes et pratiques locales, prescrire spécifiquement les conditions et la superficie minimale de division et de remembrement des terres pour chaque type de terre.
Source : https://dantri.com.vn/bat-dong-san/quy-dinh-moi-ve-tach-thua-hop-thua-theo-luat-dat-dai-2024-sap-co-hieu-luc-20240627075543993.htm
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