"Nos forces ont commencé la phase finale du siège de la capitale Damas", a déclaré le porte-parole de l'opposition, Hassan Abdulghani, cité par CNN le 7 décembre. Les forces d’opposition ont soudainement lancé leur offensive depuis le nord de la Syrie fin novembre et ont progressivement pris le contrôle de grandes villes comme Alep au nord, Hama au centre et Deir al-Zor à l’est.
Les forces de l'opposition syrienne dans la campagne de la province de Homs le 7 décembre.
Selon CNN, des hommes armés de l'opposition sont entrés dans la ville de Kanaker, dans la campagne de Damas, le 7 décembre, se rapprochant de la capitale syrienne.
Le ministère syrien de la Défense a démenti les informations selon lesquelles l'armée aurait abandonné ses positions près de Damas, affirmant que l'opposition diffusait de fausses nouvelles pour semer la peur et la confusion parmi la population.
L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), basé au Royaume-Uni, avait auparavant déclaré que les forces gouvernementales avaient quitté des zones clés, perdant le contrôle de toute la province méridionale de Deraa et évacuant leurs positions à Quneitra, près du plateau du Golan actuellement contrôlé par Israël. Actuellement, les forces d’opposition dirigées par Hayat Tahrir al-Sham avancent rapidement vers la ville de Homs, située sur la route de Hama à Damas. L'OSDH indique que les forces gouvernementales syriennes se retirent des villes situées à seulement 10 km de Damas.
Parallèlement, Reuters a cité une déclaration de blogueurs militaires russes avertissant que l'offensive de l'opposition syrienne menace deux bases militaires russes dans le pays, dont la base aérienne de Hmeimim dans la province de Lattaquié et la base navale de Tartous sur la côte méditerranéenne.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a rencontré ses homologues turc et iranien à Doha (Qatar) le 7 décembre et sont convenus de la nécessité de cesser immédiatement les combats en Syrie, selon Reuters. La Russie et l’Iran sont des alliés du gouvernement syrien tandis que la Turquie soutient certains groupes d’opposition armés.
M. Lavrov a déclaré que la Russie souhaitait que le gouvernement syrien dialogue avec « l'opposition officielle ». Il a déclaré que Hayat Tahrir al-Sham était une organisation « terroriste » et qu’il était inacceptable que l’organisation contrôle le territoire syrien. Hayat Tahrir al-Sham était autrefois une branche d’Al-Qaïda et est considérée comme une organisation terroriste par de nombreux pays.
Source: https://thanhnien.vn/quan-doi-lap-syria-bat-dau-bao-vay-thu-do-damascus-18524120721064069.htm
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