Le risque d'un nouvel incendie à Gaza

Báo Thanh niênBáo Thanh niên12/02/2025

L'annonce du Hamas de retarder la libération des otages soulève la possibilité que l'accord de cessez-le-feu de Gaza s'effondre avant la fin de la phase 1.


L'accord de cessez-le-feu de Gaza, en vigueur depuis moins d'un mois, risque désormais de s'effondrer après que le Hamas a annoncé qu'il reporterait la libération des otages prévue le 15 février. La réaction ultérieure d'Israël et la déclaration ferme du président américain Donald Trump ont conduit les observateurs à prédire que l'accord pourrait être annulé et que les combats reprendraient.

Un accord fragile

L'accord, entré en vigueur le 19 janvier, a contribué à apporter une accalmie temporaire aux échanges de tirs après 15 mois de combats intenses. L'agence de presse AFP a rapporté hier (11 février) que depuis lors, cinq otages détenus à Gaza ont été libérés en échange de centaines de prisonniers palestiniens. Cependant, à peine plus de la moitié de la première phase de six semaines est passée, et le fragile cessez-le-feu risque d'être rompu et 17 otages n'ont pas encore été libérés par le Hamas, conformément aux termes de la première phase de l'accord.

Nguy cơ lửa đạn Gaza bùng phát trở lại- Ảnh 1.

Des chars israéliens dans la zone frontalière avec Gaza le 9 février.

Les responsables du Hamas ont accusé le 10 février Israël de ne pas mettre sérieusement en œuvre l'accord, de retarder le retour des Palestiniens dans le nord de la bande de Gaza et d'entraver les livraisons d'aide humanitaire à Gaza. Le Hamas a déclaré qu'il libérerait les otages à temps si Tel-Aviv cessait ses violations. Pendant ce temps, Israël a rétorqué que l'annonce du Hamas de retarder la libération des prisonniers violait le cessez-le-feu. Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré avoir ordonné à l'armée d'être en état d'alerte maximale face à d'éventuels développements à Gaza.

Dans la ville israélienne de Tel Aviv, de nombreuses personnes sont descendues dans la rue pour protester dans la soirée du 10 février, bloquant les routes et exigeant du gouvernement israélien qu'il empêche le risque d'effondrement du cessez-le-feu et de la libération des otages. Pendant ce temps, les Palestiniens de Gaza craignent ce qui pourrait arriver ensuite. "Les gens font des réserves parce qu'ils craignent que les combats reprennent. Les gens qui ont beaucoup souffert pendant la guerre s'inquiètent désormais de toute annonce, qu'elle émane des opposants ou des autorités de Gaza", a déclaré à Al Jazeera Mohammed Yusuf, un habitant de Khan Younis à Gaza.

M. Trump a lancé un « ultimatum »

Quelques heures après que le Hamas a annoncé le report de la libération des otages, le président américain Donald Trump a déclaré que si le Hamas ne libérait pas tous les otages restants avant midi le 15 février, il appellerait à l'annulation du cessez-le-feu et « la situation empirerait ».

Interrogé par les journalistes sur les raisons de sa déclaration, le dirigeant américain a déclaré : « Vous verrez, le Hamas saura ce que je veux dire. » M. Trump a souligné que le Hamas devait libérer tous les otages d’ici la fin de la semaine, et pas seulement quelques-uns à la fois comme ces dernières semaines. Le Hamas a insisté hier sur le fait que les menaces précédentes de M. Trump étaient « sans valeur », soulignant que le maintien de l'accord était le seul moyen pour les otages de rentrer chez eux. Selon Reuters, M. Trump n'était pas satisfait de l'état de santé des derniers otages libérés par le Hamas le 8 février.

Parallèlement, les récentes déclarations de M. Trump sur son projet de s’approprier Gaza posent également des défis aux efforts de négociation. La délégation de négociation du Hamas a déclaré que la garantie américaine d'un cessez-le-feu n'était plus valable car M. Trump voulait évacuer les Palestiniens de la bande de Gaza. Le groupe armé a ajouté que les médiateurs avaient reporté les discussions jusqu'à ce que Washington fasse clairement part de son intention de poursuivre les pourparlers par étapes. Le patron de la Maison Blanche a également menacé de cesser l'aide à la Jordanie et à l'Egypte si les deux pays n'acceptaient pas les Palestiniens de Gaza selon le plan de reconstruction de cette bande de terre proposé par M. Trump.

La Russie estime que ses relations avec les États-Unis sont au bord de l'effondrement

Le 10 février, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Ryabkov a souligné que les tensions entre les États-Unis et la Russie étaient à un niveau grave et risquaient de s'effondrer. M. Ryabkov a souligné que l'administration de l'ancien président américain Joe Biden s'est concentrée sur la guerre hybride, en incorporant l'idée de la capacité d'infliger une défaite stratégique à la Russie dans les documents et en imposant cette volonté aux alliés, a rapporté TASS.

Le diplomate russe a ajouté que Moscou et Washington n'ont pas encore convenu de contacts de haut niveau, bien que l'équipe du président américain Donald Trump soit intéressée par la reprise du dialogue entre les deux pays. Le 9 février, M. Trump a déclaré aux journalistes qu’il s’était entretenu avec le président russe Vladimir Poutine et qu’il attendait avec impatience de nouvelles discussions. Le Kremlin n'a pas confirmé que les deux dirigeants s'étaient entretenus par téléphone.



Source : https://thanhnien.vn/nguy-co-lua-dan-gaza-bung-phat-tro-lai-185250211214244641.htm

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