Le 5 mai 1954, le général Vo Nguyen Giap recevait continuellement du commandement du Front des rapports de victoire. Le commandement décide d'accélérer l'attaque, en achevant rapidement la troisième phase pour passer bientôt à l'attaque générale dans la soirée du 7 mai.
Sur tous les fronts, notre armée gagne comme on coupe du bambou.
Le 5 mai, nous avons accéléré le rythme de l’attaque, rendant l’ennemi encore plus confus. La division 316 attaque le bastion C2. La division 312 a détruit les bastions 506 et 507, éliminant l'ennemi sur la rive gauche de la rivière Nam Rom. La 308e division attaque la position de Na Noong (base 310) à seulement 200 m du poste de commandement de De Castries. La 304e division a envoyé un bataillon pour bloquer Na Tu, bloquant la route vers le Laos, pour empêcher l'ennemi de fuir. Il est vrai que même si De Castries « évacue » désormais, il sera difficile de s'échapper.
Nos troupes ont traversé le pont Muong Thanh et ont attaqué le dernier bastion de la forteresse de Dien Bien Phu. Photo : VNA
Du commandement du front, le général Vo Nguyen Giap recevait continuellement des rapports de victoire. Le commandement décide d'accélérer l'attaque, en achevant rapidement la troisième phase pour passer bientôt à l'attaque générale dans la soirée du 7 mai.
Les tâches spécifiques des divisions entrant dans l'offensive générale étaient précisées comme suit : la division 316 était renforcée par le régiment 9 de la division 304, avec pour mission de détruire les bastions restants C2 et A1, dernier point haut de la région de l'Est ; La 312e division détruisit les bastions au pied de la colline orientale et avança jusqu'aux rives de la rivière Nam Rom ; La 308e division détruit Na Noong à l'ouest ; La 351e division a tiré de l'artillerie pour soutenir les autres divisions dans la destruction de l'ennemi et a abattu des avions pour contrôler étroitement l'espace aérien de Dien Bien Phu.
L'ennemi était acculé et cherchait un moyen de s'échapper.
Le 5 mai, Langlais et Bigeard arrivent tous deux à Eliane. Ils savaient très bien que le sort du Secteur Central se terminerait sur les deux hauteurs restantes à l'Est. A A1, le 1er bataillon de la 13e demi-brigade de Légion étrangère subit de lourdes pertes après une longue défense. Langlais décide de déplacer les légionnaires vers Eliane 3 au pied de la colline comme force de réserve et d'envoyer le 1er bataillon de parachutistes coloniaux nouvellement renforcé pour les remplacer.
Le général De Castries, commandant en chef de l'armée française à Dien Bien Phu dans son bunker, mars 1954. Photo : Getty Images.
Le 1er bataillon de parachutistes, commandé par le capitaine Bazin, reçut l'ordre urgent de sauter sur Muong Thanh, mais après 3 nuits, ils n'atteignirent que plus de deux compagnies et le commandement du bataillon. Avant que Bazin ne puisse faire quoi que ce soit, il fut touché par un obus d'artillerie et blessé. Le capitaine Jean Ponget, commandant de la 3e compagnie, est chargé de prendre le commandement du bataillon. Il n'y a pas si longtemps, Jean Ponget était l'aide de camp de Navarre, apparaissant souvent derrière le commandant en chef sur les photographies. Il a fallu près de six heures à Jean Ponget pour faire franchir à son unité les 1 500 m de distance qui séparent Epervier de Eliane, dans des tranchées boueuses, sous le feu constant de notre artillerie. Après avoir reçu la passation de pouvoir de Coutant, commandant du 1er Bataillon de Légion Etrangère, Jean Ponget se rendit sur place pour observer la position et décida de diviser la force en trois points à Eliane 2. Le Capitaine Edme, commandant la 2ème Compagnie, était chargé des casemates et tranchées à l'est et au sud du bastion faisant face à nos forces. Jean Ponget et la compagnie 3 tenaient le sommet de la colline avec le bunker et le côté sud-ouest adjacent à A3, où une de nos tranchées longeait l'autoroute 41, menaçant directement la route reliant A1 à Muong Thanh. Ce n'est qu'un jour plus tard que Jean Ponget comprit que cette mission était fatidique.
Les soldats français blessés ont été évacués vers l'arrière par hélicoptère. Photo : Getty Images.
Cogny prévoyait de larguer un bataillon à Dien Bien Phu pour aider les troupes restantes de De Castries à briser le siège et à fuir vers le Haut-Laos. Les deux bataillons de réserve restants seront également largués pour créer un couloir du Laos à Dien Bien Phu pour recevoir les troupes en retraite. Comme la guerre était féroce, les places fortes étaient toutes divisées par le Viet Minh, ce qui rendait difficile le rassemblement des troupes. De Castries suggéra qu'à 20 heures, le 7 mai, le plan d'évacuation débuterait. De Castries s'est porté volontaire pour rester avec les blessés, car s'il emmenait des milliers de blessés, il serait difficile de battre en retraite. Cogny est tout à fait d’accord.
THANH VINH/qdnd.vn
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