Les divisions ont mené des activités politiques, d'autocritique et de critique, et ont en même temps promu des activités telles que l'augmentation des tirs de snipers et la saisie des fournitures de parachutistes ennemis.
Les 308e et 312e divisions étaient déterminées à terminer le creusement des tranchées pour diviser l'aéroport ennemi avant la date prévue.
À 9h40, le 20 avril, après avoir bombardé au mortier la position défensive directe de la compagnie 19, bataillon 16, régiment 141, l'ennemi a envoyé un peloton (environ 30 soldats euro-africains) pour attaquer la ligne de tranchées 1. Le chef de peloton Dung a ordonné aux troupes de briser l'attaque de l'ennemi.
Profitant du moment où nous concentrions nos forces pour combattre le peloton euro-africain et les explosions d'obus d'artillerie lourde, l'ennemi envoya secrètement une compagnie de parachutistes (environ 80-90 soldats) et 2 chars pour s'approcher de la ligne de tranchée 1 et ouvrit simultanément le feu sur la position de la compagnie 19.
Ils ont pris la position de garde et la position du 1er peloton. Nous avons contre-attaqué sans cesse et ce n'est qu'à 16h40 que nous avons pu reprendre la position. La bataille du bataillon 16 a été très féroce, nous et l'ennemi nous sommes battus dans les deux sens à l'intersection de l'aéroport.
En conséquence, le bataillon 16 a tué 63 ennemis, endommagé 2 véhicules militaires, blessé des centaines d'autres, repoussé les attaques ennemies et tenu fermement la position défensive à l'intersection de l'aéroport de Dien Bien Phu afin que les unités amies puissent creuser des tranchées pour resserrer le siège.
Côté ennemi :
Navarre envoie un rapport à la France sur la situation militaire en Indochine. Selon lui, notre contre-offensive a eu lieu huit mois plus tôt que prévu. Navarre proposa au gouvernement français soit un cessez-le-feu avant négociations, soit des négociations sans cessez-le-feu. Pendant ce temps, un nouveau corps de combat français doté de matériel américain se préparait pour mener une nouvelle guerre avec des moyens colossaux.
Les dirigeants américains croient toujours que tôt ou tard, la sympathie britannique s’installera. Dulles a décidé d’inviter les ambassadeurs de Grande-Bretagne, du Cambodge, du Laos, de France, des Philippines, de Nouvelle-Zélande, de Thaïlande, d’Australie et du gouvernement fantoche du Vietnam à se réunir à nouveau. Le gouvernement britannique a demandé à Rogers Makins, l'ambassadeur britannique aux États-Unis, de ne pas assister à cette réunion.
Selon Navarre, c'est l'annonce de la conférence de Genève, le 18 février, qui a poussé le commandement du Viet Minh à décider d'augmenter l'intensité de la guerre et la Chine à décider de fournir une aide importante au Vietnam. Pour ces raisons, il y eut une offensive générale qui changea les conditions de la bataille. Dien Bien Phu fut attaqué, la bataille dans les hautes terres (Opération Atlant) échoua et la guérilla éclata partout, lui causant de nombreuses difficultés.
Dans le livre « Quelques souvenirs de Dien Bien Phu » du général Vo Nguyen Giap, publié par la Maison d'édition de l'Armée populaire en 1964, l'écrivain Huu Mai a enregistré ce moment historique : « Sur le terrain, nos soldats ont creusé des fossés de drainage autour des fortifications et creusé des tranchées de drainage sur le champ de bataille pour empêcher la pluie. L'état-major du Front a étudié comment réaliser des tranchées surélevées pour faire face aux eaux de crue. Les porteurs partis servir la campagne en plein hiver sont maintenant en été. Les camions surutilisés devenaient de plus en plus délabrés et les meilleurs vélos étaient devenus branlants et rapiécés. Tous et tous les moyens étaient mobilisés dans une course de vitesse contre l'ennemi, contre le temps. Chaque fois que nous voyions un nuage noir apparaître au sommet de la montagne, un éclair dans la nuit, nous nous sentions agités et inquiets. Nous avons tout préparé pour pouvoir affronter la saison des pluies. Mais il est préférable que chacun mette tous ses efforts pour mettre fin au sort de l'ennemi ici avant l'arrivée de la saison des pluies.
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