Plus précisément, Reuters a déclaré que l'administration Biden avait ajouté 43 entités à la liste de contrôle des exportations, dont Frontier Services Group Ltd, une société de sécurité et d'aviation anciennement dirigée par Erik Prince.
La Test Flight Academy of South Africa (TFASA), une école de pilotage qui fait l'objet d'une enquête des autorités britanniques, a également été ajoutée à la liste de contrôle du ministère américain du Commerce pour le recrutement d'anciens pilotes militaires britanniques afin de former des pilotes militaires chinois.
Les entreprises figurant sur la liste ne sont pas autorisées à recevoir des exportations américaines en raison d’activités jugées contraires aux intérêts de Washington.
La nouvelle « liste noire » comprend également de nombreuses compagnies aériennes et académies de pilotage telles que Frontier Services en Chine, au Kenya, aux Émirats arabes unis (EAU)... Ainsi que des unités TFASA en Afrique du Sud, en Chine, aux Émirats arabes unis, au Royaume-Uni et des entités de l'Aviation Industry Corporation of China (AVIC) en Chine et en Afrique du Sud.
« Sur les 43 nouvelles entités ajoutées à la liste des sanctions américaines, 31 sont chinoises. Ces entités chinoises sont principalement actives dans les secteurs de l'électronique, des télécommunications et de l'informatique, et ont leurs sièges sociaux à Shanghai et à Pékin. Neuf entreprises chinoises et pakistanaises soupçonnées d'avoir soutenu le programme de développement de missiles balistiques du Pakistan figurent également sur cette liste », a indiqué Reuters.
Un pilote chinois pilote un avion de chasse lors d'un exercice militaire en avril. Photo : South China Morning Post
En plus de recruter d'anciens pilotes occidentaux pour former des pilotes militaires chinois, les entités figurant sur la liste des sanctions sont également accusées d'acheter des produits d'origine américaine pour soutenir la modernisation militaire de la Chine et mettre en péril la sécurité des États-Unis.
La décision américaine intervient après que plusieurs gouvernements occidentaux ont reçu des informations selon lesquelles Pékin recrutait secrètement des pilotes étrangers pour former des pilotes pour l'armée de l'air chinoise.
La Chine a nié toutes les allégations et a déclaré qu'elle n'était pas au courant de programmes de formation impliquant d'anciens pilotes étrangers. Pendant ce temps, les représentants des entités qui viennent d'être sanctionnées par les États-Unis n'ont pas encore fait de commentaires.
Ce n’est pas la première fois que les États-Unis imposent des sanctions à des entreprises chinoises. En réponse, Pékin a affirmé à plusieurs reprises que les mesures américaines étaient illégales et inefficaces.
Pékin a été accusé de recruter d’anciens pilotes occidentaux pour former des pilotes militaires chinois. Photo d'illustration : Agence de presse Xinhua
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