Le nombre de non-citoyens arrivant par avion aux États-Unis a chuté de près de 10 % en mars par rapport au même mois de l'année dernière, selon les données publiées lundi par l'International Trade Administration (ITA). Goldman Sachs estime que dans le pire des cas, l’impact de la baisse du tourisme et des boycotts pourrait atteindre cette année 0,3 % du produit intérieur brut, soit près de 90 milliards de dollars.
Les touristes étrangers sont la force motrice des États-Unis dans les années qui ont suivi la pandémie. Mais de nombreux voyageurs potentiels reconsidèrent leurs projets de vacances dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes et d'incertitude économique mondiale, selon Bloomberg.
Des touristes prennent des photos devant le siège de la Bourse de New York, États-Unis
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Les touristes internationaux ont dépensé un montant record de 254 milliards de dollars aux États-Unis l’année dernière. À l’horizon 2025, les perspectives sont positives : l’ITA prévoyait début mars que les États-Unis accueilleraient 77 millions de visiteurs cette année, soit un peu moins que le record de 2019, avant d’atteindre un nouveau sommet en 2026.
Cependant, ces estimations sont arrivées juste avant que les histoires de détentions dans les aéroports américains, bloquant des voyageurs en provenance de pays comme la France et l'Allemagne, ne commencent à faire les gros titres. Les principales organisations publiques canadiennes conseillent à leurs employés de ne pas se rendre aux États-Unis.
Près de 20 milliards de dollars de dépenses de détail des touristes internationaux aux États-Unis pourraient être menacés, selon une analyse de Bloomberg Intelligence.
Les premiers signes d’un déclin marqué sont apparus. Les tarifs aériens, les tarifs hôteliers et les coûts de location de voitures ont chuté en mars, selon le rapport mensuel du Bureau of Labor Statistics sur les prix à la consommation publié le 10 avril. La baisse de la demande, notamment de la part des touristes étrangers, pourrait avoir joué un rôle, ont déclaré les économistes de Goldman Sachs et de HSBC Holdings Plc.
Omair Sharif, président d'Inflation Insights, a noté que la baisse des tarifs des chambres d'hôtel était due à une baisse de près de 11 % dans le nord-est des États-Unis en particulier, probablement en raison du nombre réduit de Canadiens qui s'y rendent.
Le tourisme américain est sur le point d’entrer dans la haute saison estivale. Toutefois, selon un rapport d’OAG Aviation Worldwide, les réservations de vols canadiens vers les États-Unis ont diminué de 70 % en septembre par rapport à la même période l’année dernière. Pendant ce temps, les réservations estivales américaines pour les voyageurs européens dans les hôtels Accor SA sont également en baisse de 25 %, une baisse qui, selon le PDG Sébastien Bazin, pourrait être due aux détentions aux frontières créant une « mauvaise publicité » et détournant les voyageurs vers d'autres destinations.
Le tourisme américain pourrait perdre des dizaines de milliards de dollars dans le contexte actuel
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Malgré la détérioration des perspectives, la commission du tourisme de l'Oregon, connue sous le nom de Travel Oregon, continue de travailler pour attirer les visiteurs étrangers, selon le PDG Todd Davidson. Son équipe vient de rentrer d'un voyage pour présenter l'État lors d'une conférence sur les voyages d'aventure à Vancouver, et dans les semaines à venir, elle accueillera des partenaires de vente et de marketing de pays comme le Royaume-Uni, l'Inde et le Brésil.
Parallèlement, ils se demandent également s’ils doivent réorienter leur stratégie vers les touristes nationaux...
Source : https://thanhnien.vn/my-mat-hang-chuc-ti-do-la-vi-sut-giam-khach-du-lich-nuoc-ngoai-185250416085726793.htm
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