Le Vietnam s'est classé 65e sur 137 pays et territoires au cours de la période 2020-2022 en termes d'indice de bonheur, selon le Rapport sur le bonheur dans le monde 2023, en hausse de 12 places par rapport au Rapport 2022.
Le rapport a été publié le 20 mars, date désignée par les Nations Unies comme Journée internationale du bonheur depuis 2013.
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(Illustration : Tourisme au Vietnam)[/caption]Pendant ce temps, la Finlande continue de détenir le titre de pays le plus heureux du monde pour la sixième année consécutive, suivie par des pays constamment très performants comme le Danemark, l'Islande, les Pays-Bas, la Suède, la Norvège, la Suisse, le Luxembourg et la Nouvelle-Zélande...
L’Afghanistan se classe au dernier rang mondial, suivi du Liban, de la Sierra Leone, du Zimbabwe et de la République démocratique du Congo.
En Asie du Sud-Est, Singapour est le pays le plus heureux du classement, avec une place au 25e rang. La Malaisie et la Thaïlande devancent le Vietnam, avec respectivement la 55e et la 60e place.
Les facteurs qui influencent le classement d’un pays comprennent le PIB par habitant (la taille et la performance de l’économie), le soutien social (le fait que les gens aient quelqu’un vers qui se tourner en cas de difficulté), l’espérance de vie et la santé (qui comprend la santé physique et mentale en plus de l’espérance de vie), la liberté de faire des choix de vie (droits de l’homme), la générosité (participation active de la communauté aux affaires publiques) et les perceptions de corruption.
Le World Happiness Report est une publication du Sustainable Development Solutions Network, avec des données fournies par le sondage mondial Gallup.
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(Illustration : Vietnam local)[/caption]Rapport spécial en temps de pandémie
Les classements nationaux de cette année sont basés sur des évaluations de vie en 2020, 2021 et 2022, de sorte que toutes les observations sont tirées d'années avec des taux élevés d'infection et de mortalité liés à la COVID-19.
Selon les auteurs, 2022 est une année de crise, avec de nombreuses fluctuations mondiales, notamment la pandémie de COVID-19 en cours, la guerre en Ukraine, l’inflation mondiale et une série de catastrophes naturelles et d’événements climatiques extrêmes aux niveaux local et mondial.
« Nous disposons ainsi de davantage de données pour évaluer certains aspects de la vie, comme la confiance et les relations sociales, ainsi que la capacité des pays et du monde dans son ensemble à s’adapter face aux crises. « Notre analyse principale concernait le bien-être, mesuré par des évaluations émotionnelles de la vie, la façon dont ces facteurs ont changé dans les situations de crise et la façon dont la vie s’est améliorée à mesure que la confiance, la gentillesse et les liens sociaux ont continué de croître », selon les auteurs.
« Cette année, nous nous concentrons particulièrement sur la manière dont la COVID-19 a affecté la distribution des prestations », indique également le rapport. L’inégalité de bien-être a-t-elle augmenté ou diminué ? Où et pour qui ? Nous avons divisé la population nationale en deux moitiés plus heureuses et moins heureuses pour montrer comment les deux groupes se sont comportés avant et pendant la pandémie. Nous faisons cela pour évaluer leur vie et leur bien-être émotionnel, social et matériel.
L’économie vietnamienne s’est fortement redressée après la pandémie de COVID-19. Après l'endiguement de la pandémie et la réouverture des économies du monde entier, l'économie vietnamienne a également montré une forte reprise, portée par de nouvelles trajectoires avec un esprit créatif.
Le Parti et l’État ont introduit une série de politiques de soutien pour promouvoir la création d’un écosystème commercial favorable, contribuant ainsi à restaurer l’économie de manière durable.
Le gouvernement a également augmenté les investissements publics et lancé des plans de relance pendant la période de reprise économique post-pandémie. Le Vietnam met également en œuvre des politiques préférentielles pour encourager les entreprises à augmenter leur production, à créer des emplois pour les travailleurs, à rétablir les exportations et à réduire le nombre d’entreprises en faillite.
Phuong Anh
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