Le pape François a entamé lundi 22 février une deuxième semaine de traitement à l'hôpital, les médecins ayant averti qu'il n'était pas hors de danger et les principaux cardinaux du Vatican ayant évoqué les spéculations entourant l'avenir du Saint-Père.
L'hôpital Gemelli, où le pape François est soigné pour la deuxième semaine
L'AFP a cité le 22 février l'annonce de la salle de presse du Vatican selon laquelle le pape François sera absent de la prière de l'Angélus dimanche 23 février. Il semble que ce soit la première fois que le chef de l'Église universelle ne puisse pas assister à la messe pendant deux semaines consécutives pour des raisons de santé.
L'équipe médicale qui soigne le pape a donné des signaux contradictoires sur son état de santé, affirmant qu'il était toujours dans un état dangereux, mais que sa vie n'était pas en danger, selon Reuters.
Le 22 février, le Vatican a seulement brièvement informé que le pape avait passé une nuit paisible. Toutefois, contrairement aux deux jours précédents, le rapport ne mentionne pas s'il était capable de s'asseoir ou de sortir du lit pour prendre le petit-déjeuner.
Le Vatican n'a publié aucune photo du pape de 88 ans depuis qu'il a été hospitalisé le 14 février pour une bronchite, qui s'est ensuite transformée en pneumonie.
Alors que le pape François est hospitalisé, le cardinal secrétaire d'État Pietro Parolin aborde les spéculations autour d'une éventuelle démission du pape pour raisons de santé, ainsi que d'un éventuel successeur.
Répondant au quotidien italien Corriere della Sera publié le 22 février, le cardinal Parolin a admis que de telles discussions sont normales, mais il n'a pas commenté les spéculations inutiles.
« Nous pensons maintenant à la santé du Saint-Père, à son rétablissement et à son retour au Vatican, ce sont les seules choses qui comptent en ce moment », a déclaré le cardinal secrétaire d'État.
Le cardinal Parolin a également admis qu'il n'avait pas encore rencontré le pape depuis son hospitalisation, car il estime que moins il y aura de visiteurs, mieux ce sera, afin que le pape ait plus de temps pour récupérer et que le traitement soit plus efficace.
Le journal Corriere della Sera a cité le 21 février le cardinal italien Gianfranco Ravasi qui a déclaré qu'il n'excluait pas la possibilité d'une démission du pape François.
Le cardinal Manuel Fernández, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a toutefois déclaré qu'il n'avait pas encore entendu parler de la possibilité d'un prochain conclave, une réunion à huis clos du Collège des cardinaux pour élire un nouveau pape.
"Je ne vois pas plus de discussions sur un successeur potentiel qu'il y a un an", a déclaré le cardinal Fernandez au quotidien argentin La Nacion .
Source : https://thanhnien.vn/giao-hoang-francis-chua-thoat-nguy-cac-hong-y-bac-don-doan-ve-mat-nghi-185250222184331773.htm
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