Le 20 septembre, à Hanoi, le ministère de la Santé a organisé un atelier sur la nécessité d'augmenter la taxe spéciale de consommation sur les articles nocifs pour la santé afin d'atteindre l'objectif de réduire le taux de consommation d'alcool, de tabac et de boissons sucrées au profit de la santé publique.
Lors de l'atelier, les experts du ministère de la Santé et les représentants de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Vietnam ont hautement apprécié le fait que le projet de loi révisé sur la taxe spéciale de consommation, qui est en cours de consultation, ait ajouté un certain nombre de produits nocifs pour la santé, tels que : les cigarettes et les boissons gazeuses avec une teneur en sucre supérieure à 5 g/100 ml. L’application d’une taxe spéciale de consommation aux produits nocifs pour la santé est importante et nécessaire pour protéger la santé des populations.
M. Nguyen Tuan Lam, expert en prévention des maladies non transmissibles à l'OMS au Vietnam, a déclaré que les produits du tabac, l'alcool et les boissons sucrées nuisent directement à la santé des personnes et entraînent de nombreuses conséquences à l'avenir. L’expérience internationale montre que l’augmentation des taxes sur le tabac est la principale mesure pour réduire la demande, mais cette solution est très mal mise en œuvre au Vietnam. En Asie du Sud-Est, le Vietnam fait partie des trois pays où les prix des cigarettes sont les moins chers, juste derrière le Laos et le Cambodge.
Certaines études montrent qu’il existe environ 40 marques dont le prix est inférieur à 10 000 VND le paquet de cigarettes. De plus, le marché des produits est très diversifié, de nombreux types de médicaments bon marché permettent aux consommateurs de choisir facilement. Le Vietnam doit donc augmenter régulièrement les taxes afin que les prix des cigarettes suivent la croissance des revenus et évoluent progressivement vers le taux de taxation optimal de 70 à 75 % du prix de détail recommandé par l’OMS.
Pour les boissons sucrées, il faudrait envisager une feuille de route fiscale pour parvenir à une taxe de 20 % du prix de détail (soit une augmentation de 40 % du prix de vente du fabricant) comme le recommande l’OMS pour réduire les risques sanitaires pour les générations futures. À long terme, il faudrait envisager de taxer la teneur en sucre ou d’imposer un seuil de sucre pour encourager les produits à teneur réduite en sucre.
MINH KHANG
Source : https://www.sggp.org.vn/de-nghi-tang-cao-thue-thuoc-la-va-do-uong-co-duong-post759941.html
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