Si le seuil de 1,5°C est dépassé, les chercheurs craignent que l’humanité soit contrainte d’assister à un monde aux conséquences climatiques graves pour les populations, la faune et les écosystèmes.
Les émissions de CO2 sont désormais 6 % plus élevées que lorsque les pays ont signé l'Accord de Paris à la COP21
L’étude a révélé que les combustibles fossiles représentaient 36,8 milliards de tonnes des 40,9 milliards de tonnes de CO2 rejetées dans l’atmosphère cette année, soit une augmentation de 1,1 % par rapport à l’année dernière. La bonne nouvelle est que certains des plus grands émetteurs mondiaux ont réussi à réduire leurs émissions cette année, notamment les États-Unis de 3 % et l’Union européenne (UE) de 7,4 %.
Cependant, la Chine, qui représente près d’un tiers des émissions mondiales, devrait voir ses émissions de CO2 provenant des combustibles fossiles augmenter de 4 % en 2023. Dans le même temps, les émissions de l’Inde devraient augmenter de plus de 8 %, ce qui signifie qu’elle dépassera l’UE pour devenir le troisième plus grand émetteur de combustibles fossiles au monde.
Glen Peters, expert chevronné du Centre de recherche internationale sur le climat et l'environnement (Norvège), a souligné une triste réalité : les émissions de CO2 sont désormais 6 % plus élevées que lorsque les pays ont signé l'Accord de Paris à la COP21 en 2015.
Paradoxe : réduire la pollution réchauffe-t-il la planète ?
"La situation devient de plus en plus urgente", a déclaré aux journalistes l'auteur Pierre Friedlingstein de l'Université d'Exeter (Royaume-Uni). Il a averti que le monde doit agir immédiatement s’il veut conserver une chance d’atteindre l’objectif de limiter la hausse de la température mondiale à moins de 1,5 degré Celsius.
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