Selon le vice-gouverneur de la Banque d'État Doan Thai Son, la loi sur les établissements de crédit de 2024 comporte de nombreux points nouveaux, notamment en stipulant clairement les mesures à appliquer lorsqu'un établissement de crédit subit un retrait massif d'argent et des mesures pour soutenir la liquidité, assurer la sécurité du système et garantir les droits des déposants.
Ce matin (19 février), lors de la conférence de presse annonçant l'ordonnance du Président promulguant la loi sur les établissements de crédit adoptée par la 15e Assemblée nationale lors de la 5e session extraordinaire (18 janvier 2024), le vice-gouverneur de la Banque d'État Doan Thai Son a déclaré que la loi a complété la réglementation sur l'amélioration des exigences de gouvernance et de gestion, limitant l'abus des droits des actionnaires majoritaires, des droits de gouvernance et de gestion pour manipuler les opérations des établissements de crédit.

En conséquence, la loi sur les établissements de crédit de 2024 a réduit la limite du ratio de propriété des actions des actionnaires institutionnels, des groupes d’actionnaires et des personnes liées ; prescrire une feuille de route sur cinq ans pour réduire progressivement les limites de crédit ; modifier et compléter la réglementation relative à la notion de personnes liées.
La loi complète l'obligation d'annoncer et de publier les informations relatives aux actionnaires détenant 1% ou plus du capital social d'un établissement de crédit, les informations relatives aux personnes liées aux dirigeants et aux cadres de l'établissement de crédit, etc.
« Il s'agit de réglementations visant à améliorer la capacité de gestion et d'exploitation, la transparence des opérations des établissements de crédit et des succursales de banques étrangères, et à limiter la manipulation et la domination des opérations par les principaux actionnaires et les groupes d'actionnaires majeurs dans les établissements de crédit », a déclaré M. Son.
En outre, la loi sur les établissements de crédit de 2024 a ajouté une disposition obligeant les banques commerciales et les succursales de banques étrangères à élaborer un plan de remédiation proposé en cas d’intervention précoce. Le plan de redressement doit être élaboré et approuvé avant le 1er juillet 2025 ou dans un délai d’un an à compter de la date de délivrance du permis.
Le vice-gouverneur a souligné l'esprit « de loin, de tôt » : lors de la découverte d'établissements de crédit qui ont besoin d'une intervention précoce, la Banque d'État enverra un document à l'établissement de crédit. Ce document énoncera clairement les exigences et les restrictions imposées aux établissements de crédit, y compris l’élaboration et la mise à jour de plans visant à surmonter les faiblesses survenant dans les opérations des établissements de crédit.
Si l'établissement de crédit met en œuvre avec succès le plan de redressement et revient à ses activités normales, l'application des mesures restrictives et des exigences de la Banque d'État prendra également fin.
La loi modifie également l’approche de l’intervention précoce dans les établissements de crédit, conformément à la pratique internationale. Au moins tous les deux ans, les banques commerciales et les succursales de banques étrangères doivent mettre à jour et ajuster leurs plans de mesures correctives afin de garantir leur cohérence avec les pratiques opérationnelles de l’établissement de crédit.
Ajouter une réglementation sur le retrait massif
La nouvelle loi sur les établissements de crédit ajoute également des réglementations sur les retraits massifs, qui stipulent clairement les mesures à appliquer lorsqu'un établissement de crédit est soumis à des retraits massifs, y compris les mesures propres à la banque et les mesures visant à soutenir la liquidité, à assurer la sécurité du système et à garantir les droits des déposants.

En ce qui concerne les plans spéciaux de contrôle et de restructuration des établissements de crédit, la nouvelle loi prévoit des plans de redressement, des plans de fusion, des plans de consolidation, des plans de transfert de toutes les actions et des apports en capital, des plans de transfert obligatoire, des plans de dissolution et des plans de faillite.
La loi sur les établissements de crédit prévoit des mesures à appliquer lorsqu'un établissement de crédit subit un retrait massif d'argent, y compris des auto-mesures de la banque et des mesures visant à soutenir la liquidité et à assurer la sécurité du système...
La loi sur les établissements de crédit comprend 15 chapitres et 210 articles, en vigueur à compter du 1er juillet 2024. La loi ajoute des dispositions transitoires aux dispositions modifiées et complétées de la loi pour limiter les impacts majeurs sur le marché lors de l'entrée en vigueur de la loi.
Règlement détaillé sur la loi sur les établissements de crédit 2024, qui devrait comporter 2 décrets et 4 circulaires.
PV/VOV
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