Alors que le monde entrait dans la nouvelle année 2024, plusieurs roquettes ont été tirées depuis la bande de Gaza vers Tel-Aviv et le sud d’Israël.
L'attaque sur le sud d'Israël a eu lieu à 0h00 (heure locale) le 1er janvier, et une autre attaque sur Tel-Aviv a eu lieu une minute plus tard. Les sirènes d'alerte aérienne ont retenti et le système de défense antimissile israélien a intercepté les missiles. De nombreuses personnes rassemblées dans les rues pour accueillir la nouvelle année ont été contraintes de chercher refuge. L'armée israélienne a également confirmé l'incident.
Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le mouvement Hamas a affirmé avoir mené les deux attaques en utilisant des roquettes M90 en réponse à l'attaque israélienne.
La veille, Israël continuait de lancer des frappes aériennes sur Gaza alors que les deux parties approchaient de la fin d’une année « sombre » en raison de l’escalade du conflit.
Le Bureau central palestinien des statistiques (PCBS) a déclaré que le nombre de Palestiniens tués dans les conflits en 2023 était plus élevé que n'importe quelle année depuis 1948. Plus précisément, 22 404 Palestiniens ont été tués en 2023, dont 22 141 depuis le début du conflit entre le Hamas et Israël le 7 octobre. Le PCBS a enregistré 98 % de tous les décès palestiniens à Gaza, dont près de 9 000 enfants et 6 450 femmes. En outre, 319 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie depuis le début du conflit.
Selon les chiffres d'Israël, le pays a enregistré environ 1 140 décès, principalement des civils, depuis le 7 octobre.
Lors d'une conférence de presse le 30 décembre 2023, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réaffirmé que la guerre se poursuivrait pendant de nombreux mois et a exigé que le Hamas libère les otages restants.
Dans son message du Nouvel An 2024, le président israélien Isaac Herzog a également appelé la communauté internationale et les dirigeants mondiaux à unir leurs efforts pour libérer immédiatement les otages enlevés par le Hamas lors de l'attaque du 7 octobre.
Le message du président Herzog a mis en lumière les différents groupes d'otages, dont « des bébés, des personnes âgées, des femmes et des hommes » détenus par le Hamas. Le dirigeant israélien a évoqué les conditions désastreuses auxquelles étaient confrontés les otages, notamment le manque d'accès régulier aux médicaments et l'absence de visites de la Croix-Rouge.
Le message a été transmis dans des langues telles que l’hébreu, l’anglais, l’arabe, l’espagnol, le russe, le français, l’italien, l’hindi, l’allemand et le portugais.
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