Le 18 février, le président américain Donald Trump a déclaré qu’il « pourrait » rencontrer son homologue russe Vladimir Poutine avant la fin du mois pour rechercher un accord visant à mettre fin au conflit en Ukraine.
Le président américain Donald Trump lors d'une conférence de presse le 18 février. (Source : Getty Images) |
Plus tôt, lors d'une conférence de presse sur les négociations entre les délégations américaine et russe à Riyad (Arabie saoudite), le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a déclaré que les deux parties n'avaient pas encore fixé de date pour le sommet Trump-Poutine pour discuter de l'Ukraine.
Le président Trump a également déclaré qu'il se sentait « très déçu » lorsqu'il a entendu les plaintes de Kiev concernant son exclusion des discussions entre les États-Unis et la Russie plus tôt dans la journée en Arabie saoudite.
Interrogé lors d'une conférence de presse à Mar-a-Lago sur ce qu'il dirait aux Ukrainiens qui se sentent "trahis", le président américain a déclaré : "J'ai entendu dire qu'ils étaient très mécontents parce qu'ils n'avaient pas leur place ( dans les négociations), mais ils y sont depuis trois ans et bien avant cela, ils auraient pu parvenir à un accord".
Le dirigeant américain s'est également dit convaincu qu'il "dispose de suffisamment de force pour mettre fin à ce conflit" et a affirmé qu'il ne s'opposerait pas au déploiement par l'Europe de forces de maintien de la paix en Ukraine pour assurer la sécurité au cas où un accord de paix serait conclu.
Concernant les élections ukrainiennes, le patron de la Maison Blanche a été clair : « Ce n'est pas l'affaire de la Russie, mais la mienne et celle de nombreux autres pays. »
Après les négociations russo-américaines du 18 février, les médias russes ont cité le conseiller présidentiel russe Youri Ouchakov selon lequel Washington avait nommé l'envoyé spécial du président américain pour l'Ukraine, Keith Kellogg, pour représenter le pays dans les négociations sur Kiev.
Selon le conseiller Ouchakov, M. Kellogg sera chargé des communications avec l'Ukraine et l'Europe, tandis qu'un autre représentant ou groupe de représentants sera choisi pour le dialogue sur les relations russo-américaines.
Le président Vladimir Poutine nommera également des représentants russes pour participer aux négociations bilatérales avec les États-Unis.
Dans un autre geste connexe, la Haute représentante de l'Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Kaja Kallas, a averti le même jour le secrétaire d'Etat américain Marco Rubi que Washington devrait éviter de tomber dans le "piège" de la Russie après les négociations sur la question ukrainienne à Riyad.
Selon les responsables de l'UE, grâce à la coopération avec les États-Unis, l'Europe peut parvenir à une paix juste et durable, selon les conditions de l'Ukraine.
Source : https://baoquocte.vn/tong-thong-my-up-mo-thoi-diem-gap-nguoi-dong-cap-nga-that-vong-vi-nhung-phan-nan-tu-ukraine-304822.html
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