Quand les jeunes pensent différemment
Bien qu'il ne s'agisse que du deuxième volume, il a déjà introduit un style d'écriture et un sens de la littérature qui semblent avoir été chéris depuis longtemps, en attendant sa première apparition.
Quand les jeunes pensent différemment
Dans le monde de Le Khai Viet, l’histoire est peut-être passée, mais elle n’est jamais terminée.
Les gens continuent à aller et venir entre ces deux lignes de données historiques, comme s’ils se faufilaient entre la porte étroite séparant la réalité et les rêves pour chercher, mais pour chercher quoi ?
Les treize nouvelles de Quand les jeunes pensent différemment présentent des situations différentes, dans des chronologies différentes, mais tous les personnages semblent se tenir devant l’abîme du passé, se demandant ce qu’il y a sous l’abîme et ce qu’il y a de l’autre côté.
Le monde dans lequel vivent ces personnages est plongé dans le doute, dans un brouillard brumeux et virtuel, dans une zone géographique qui, bien qu’elle existe certainement, semble pouvoir sombrer dans l’irréel à tout moment.
Dans le monde irréel, les gens sont piégés, prisonniers du passé et crient constamment pour s'échapper.
Le dicton « quand les jeunes pensent différemment » n’est pas seulement un regret pour un temps perdu, mais aussi une pitié pour les jeunes qui n’ont pas de jeunesse. Des fruits prématurément mûrs, des rêves perdus sans seconde chance de retour.
La tragédie est toujours une illusion
Dans le livre March Flight, on peut voir que l’auteur utilise de nombreuses photographies imprimées avec ses histoires.
Ces photos sont parfois l'inspiration principale, parfois juste l'arrière-plan. Parfois, il est illustré, comme pour prouver « l’authenticité » de l’histoire que raconte l’auteur. Le livre Quand les jeunes pensent différemment ne contient pas de telles images, bien que Le Khai Viet en soit tout à fait capable.
La seule réalité sur la page est la langue, la langue construit des rêves, la langue recrée l'espace, la langue devient le seul outil dont dispose l'auteur pour s'accrocher à la réalité. Même s'il s'agit d'une réalité émotionnelle et menaçante, le ciel y est « d'un bleu inquiétant » (récit Quand les jeunes pensent différemment).
Les personnages de Le Khai Viet ont des noms ou sont anonymes, parfois ils se réduisent aux symboles J, K (l'histoire A gauche et à droite et...) comme des cartes dans les mains du destin.
L'auteur a compris que « la tragédie consiste toujours à se tromper soi-même en tant qu'étranger, en tant que personne à l'écart » et pour nier cette illusion, les personnages se lancent dans un voyage avec un cœur avide malgré les doutes.
L’imagination de Le Khai Viet est enracinée dans la vie elle-même. Nous pouvons encore voir des problèmes d’actualité tels que la pollution de l’environnement et les épidémies. Dans aujourd'hui se trouve hier. En écrivant, Le Khai Viet veut vivre pleinement et comprendre cette vie au maximum.
Il faut le redire, c’est l’œuvre d’un homme qui n’est plus jeune. Les nouvelles contiennent la contemplation de personnes expérimentées et l’émerveillement d’explorateurs curieux.
Ainsi, les histoires de Le Khai Viet ne sont peut-être pas fraîches mais prometteuses, comme le berger dans l'histoire Les Dieux et l'histoire qui se passe de l'autre côté de la steppe : « Et le berger se réveilla. Autour de lui, il y avait l'obscurité. Sous ses pieds, il y avait le désert. Mais derrière lui, il y avait le monde. »
Source
Comment (0)