Dans une vidéo du Hamas, diffusée sur les réseaux sociaux lundi, Noa Marciano s'est identifiée à la caméra et a déclaré qu'elle était détenue à Gaza depuis quatre jours. La vidéo a été enregistrée le 11 octobre, peu après l'attaque surprise du Hamas contre Israël (7 octobre).
La mère de Noa Marciano tient une photo de sa fille lors d'une interview avec les médias. Capture d'écran.
La vidéo montre ensuite des images fixes d'une jeune femme d'apparence similaire, allongée immobile et apparemment morte. La légende indique que Marciano, 19 ans, a été tué « dans une frappe aérienne de l'ennemi sioniste » jeudi dernier.
Le communiqué de l'armée israélienne n'a pas commenté les circonstances de la mort de Marciano, se contentant de la décrire comme « une victime d'enlèvement aux mains d'une organisation terroriste ». On dit qu'elle a servi comme soldat dans le Corps de défense des frontières israélien.
Concernant la question des otages à Gaza, le président américain Joe Biden a déclaré mardi qu'il était engagé dans des discussions quotidiennes pour obtenir la libération des otages détenus par le groupe militant du Hamas et qu'il pensait que cela se produirait.
« Tenez bon, nous arrivons », a déclaré Biden à la Maison Blanche lorsque les journalistes lui ont demandé quel était son message aux familles des otages.
Peu de temps après ses remarques, la Maison Blanche a déclaré que le principal conseiller de M. Biden pour le Moyen-Orient, Brett McGurk, se rendait dans la région pour des entretiens avec des responsables d'Israël, de Cisjordanie, du Qatar, d'Arabie saoudite et d'autres pays.
« En Israël, il discutera des besoins de sécurité d'Israël, de l'urgence de protéger les civils pendant les opérations militaires, ainsi que des efforts en cours pour obtenir la libération des otages et de la nécessité de maîtriser les colons extrémistes violents en Cisjordanie », indique le communiqué.
Dans une précédente déclaration de la Maison Blanche dimanche, M. Biden a condamné « sans équivoque » la prise d'otages par le Hamas, dont plusieurs jeunes enfants, dont un citoyen américain de 3 ans dont les parents ont été assassinés par le groupe le 7 octobre.
Bui Huy (selon Reuters)
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