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Bruine

Việt NamViệt Nam21/01/2024

La bruine me rappelle toujours le sentiment de fin d’année. Dans le froid glacial, mes mains étaient enflées à cause des engelures, mais ma mère était toujours pieds nus dans la rizière sèche et craquelée, avec la barbe nue qui lui entaillait les pieds jusqu'au sang. Rien que d’y penser, ça me rend triste !

Bruine

La pluie devenait de plus en plus épaisse, recouvrant les rues, les grands immeubles, sous les arbres... (Photo d'illustration tirée d'Internet).

La pluie continuait de tomber régulièrement du vieux toit en tôle ondulée d'un petit café au bout d'une rue familière. J'ai vu que l'affiche avait été érodée en petites rainures comme pour raconter l'histoire du temps, comme pour prouver que : tout finira par devenir néant, devenir nostalgie, devenir souvenirs...

Peut-être que seule l'âme reste, l'amour reste, la tristesse et le bonheur se succéderont pour exister.

... La pluie devenait de plus en plus épaisse, recouvrant les rues, les grands immeubles, sous les arbres, puis se mêlant au flux précipité des gens comme une brume blanche, la pluie rendait les moineaux dans leurs nids paresseux, les rendant plus heureux de sauter et de gazouiller comme d'habitude. Peut-être réchauffent-ils leurs enfants, réchauffent-ils leurs maris avec la tristesse d’une pluie d’hiver !

Je me souviens que lorsque j'étais à la maison, chaque fois que le ciel lançait de légères gouttes de pluie qui ne trempaient pas mes vêtements sur le petit village comme ça dans le froid violet de la fin de l'année, ma mère appelait ça une bruine. La fine bruine se condensera progressivement en gouttes sur les feuilles, la bruine s'accumulera sur les tuiles du toit et attendra que l'autre se rassemble, s'égouttant comme les lentes gouttes de café à ce moment-là. La bruine porte l'odeur d'un vague sanglot, mêlé d'une touche de solitude... Je ne peux pas décrire précisément ce sentiment de quand j'avais six ou sept ans, mais maintenant cette tristesse grandit, clairement en moi chaque fois que je suis absorbé par le voyage de la jeunesse et que je m'arrête soudainement et sursaute lorsque je rencontre une pluie légère au milieu d'une rue en hiver.

La bruine me rappelle toujours le sentiment de fin d’année. Dans le froid glacial, mes mains étaient enflées à cause des engelures, mais ma mère était toujours pieds nus dans la rizière sèche et craquelée, avec la barbe nue qui lui entaillait les pieds jusqu'au sang. Rien que d’y penser, ça me rend triste !

Bruine

Les émotions comme une source coulaient lentement sur mes doigts maigres, je me suis immergé dans le froid hivernal... (Photo d'illustration d'Internet).

La rue est maintenant bruineuse, c'est peut-être pour cela que ces lettres qui apparaissent avec diligence sous le clavier de l'ordinateur portable ne sont plus nouvelles. Les émotions coulaient lentement sur mes doigts maigres comme une source, je m'immergeais dans le froid hivernal. Ce froid combiné à la bruine faisait tout revenir en arrière, c'était la tristesse désolée d'une personne loin de chez elle, embrassant tant de rêves d'un pays lointain, rencontrant soudainement un vaste et engourdissant après-midi de fin d'année. La ville est si vaste, vaste comme les cheveux d’une femme seule d’une trentaine d’années, en manque d’elle-même.

Ça me manque tellement, cette sensation du dernier après-midi de l'année me manque, combien de fois je me tenais devant la cour en attendant que les pas de ma mère rentrent à la maison, ses cheveux couverts de pluie, la pluie comme des particules de poussière faisant grisonner plus de mèches, la pluie comme des particules de poussière causant de la douleur dans la petite ruelle de mon enfance. Parfois, je sais que le passé est passé et ne peut pas être récupéré, mais parfois je m'invite à revenir à ce souvenir pour voir que mon âme a encore un endroit sur lequel compter. Je me sens soudain riche, j'ai l'impression d'avoir traversé des souvenirs si paisibles, et la source sera toujours ici, là où le cœur palpitant et brûlant existe toujours.

Bruine

La tristesse que me donne maman est si paisible que je n'ose pas la toucher profondément de peur de pleurer, de peur de me sentir coupable envers une bruine fragile et nostalgique... (Photo : Journal Quang Ngai).

La maison de ma grand-mère est à seulement un champ de ma maison. À cette époque, le seul chemin entre mon village et le lac Chinh était un petit chemin de terre sinueux. Ma mère ne savait pas faire du vélo, donc cette petite route était le raccourci le plus court pour retourner dans la ville natale de sa mère. Il fut un temps où je courais jusqu'au pont de Cong, à l'entrée du village, debout sous la bruine en attendant que ma mère rentre à la maison. Sa silhouette mince se fondait dans la pluie de plus en plus dense. Devant mes yeux se dessinait une vaste et vague couleur blanche des champs qui commençaient à tomber, de la petite route reliant les deux villages éloignés, du toit sombre et caché de Van Chi. La silhouette de ma mère était aussi lointaine qu'un petit point se profilant au loin. Je n'ose essayer de nouvelles chemises et de beaux pantalons que dans l'après-midi de mes trente ans. La pauvreté dans la maison de ma mère est si paisible, la tristesse que ma mère me donne est si paisible que je n'ose pas la toucher profondément de peur de pleurer, de peur de me sentir coupable envers une bruine fragile et nostalgique...

De l'autre côté de la rue, un vendeur ambulant en tenue de protection transportait toujours avec diligence un panier de fruits, oranges, goyaves, pamplemousses... Il semblait tard dans la nuit, mais le panier était encore plein.

La rue est animée par des véhicules, des visages familiers et étranges mêlés à la pluie, la pluie comme des particules de poussière se déversant dans mes yeux en fin d'après-midi en ville.

Le Nhi


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