Le 7 février, le Premier ministre hongrois Viktor Orban a révélé que son pays s'apprêtait à signer un important accord économique avec les États-Unis, visant à remédier aux « dommages » causés par l'administration précédente de M. Joe Biden.
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban est un allié du président américain Donald Trump, car il a exprimé de nombreuses opinions soutenant les politiques du dirigeant américain. (Source : EPA-EFE) |
Selon l' agence de presse AP, sans fournir d'informations détaillées, M. Orban a affirmé que le nouvel accord avec l'administration Trump encouragera les investissements en provenance des États-Unis.
Selon le Premier ministre Orban, l'administration américaine précédente dirigée par l'ancien président Joe Biden n'a pas renouvelé certains accords, a même introduit certaines sanctions et a causé des difficultés de voyage.
Le dirigeant hongrois a également annoncé son intention d'exiger la divulgation complète du financement de Washington aux organisations non gouvernementales, après que l'administration Trump a envisagé de fusionner l'Agence américaine pour le développement international (USAID) avec le département d'État.
En 2017, le gouvernement du Premier ministre Orban a adopté une loi ciblant les ONG recevant des financements étrangers, mais la loi a été abrogée après une annonce officielle de l'Union européenne (UE).
M. Orban a accusé les ONG financées par l'étranger, en particulier celles recevant des subventions de l'USAID, de tenter d'influencer la politique hongroise et de saper le gouvernement. Le Premier ministre hongrois a qualifié cet argent d'« outil d'influence politique » et a appelé à des poursuites judiciaires contre les organisations qui ont reçu ce financement.
En outre, le dirigeant a laissé entendre que le pays d'Europe centrale pourrait se retirer de la Cour pénale internationale (CPI), après que M. Trump a annoncé qu'il sanctionnerait l'organisation. En novembre dernier, le chef du gouvernement hongrois a publiquement invité le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Budapest, malgré un mandat d’arrêt de la CPI contre le dirigeant.
En 1999, la Hongrie a signé le Statut de Rome - le traité international qui a établi la CPI - et l'a ratifié deux ans plus tard, pendant le premier mandat de M. Orban. Cependant, le gouvernement de ce pays a déclaré qu'il n'était pas lié par le règlement ci-dessus, en raison de problèmes techniques juridiques entourant son application au droit hongrois.
Source : https://baoquocte.vn/la-lanh-dao-raem-hoi-xuoi-voi-nhieu-chinh-sach-cua-tong-thong-trump-thu-tuong-hungary-dat-ngo-sao-hy-vong-vao-thoa-thuan-voi-my-303603.html
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