C'est une croyance forte. Parce que si les gens ne sont pas forts, ils n’osent pas et ne peuvent pas le faire.
Quand « 80 % des Vietnamiens veulent ma démission », comme il l’a récemment exprimé, cette conviction reste inébranlable. La preuve : le onze de départ face au Japon était encore majoritairement composé de jeunes joueurs. Il ne reste plus qu'un seul vétéran : Hung Dung, mais en contrepartie, un autre vétéran n'est pas inscrit pour concourir : Van Toan - tout cela en raison d'exigences tactiques spécifiques dans une bataille spécifique.
Thai Son (à droite) est de plus en plus excellent.
NGO C. LINH
La confiance en soi, lorsqu’elle est maintenue à un niveau excessif, et la réalité du domaine étant inefficace, tomberont dans un état de conservatisme, voire de folie. Mais la croyance rationnelle, exprimée dans les résultats des révolutions, devient une source abondante d’énergie intérieure, la clé du succès.
Au cours de sa carrière d'entraîneur, Philippe Troussier a connu des moments où il est tombé dans le cas 1, lorsqu'il était à la tête de l'équipe nationale du Qatar, ou à la tête de quelques clubs en Chine, et a eu de graves conflits avec les médias. Et ce furent aussi ses brefs commandements militaires. Mais au cours de sa carrière militaire qui s'étend sur plusieurs décennies, le cas 2 s'est produit plus souvent, le point culminant étant les 5 années où il a dirigé les équipes japonaises (au niveau national).
Le Temple du Nord brille de mille feux.
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Lors du match entre le Vietnam et le Japon, le deuxième cas s'est produit. Même si son équipe a perdu, perdre avec 41% de possession et 2 buts contre le candidat numéro 1 du championnat est très impressionnant.
Plus important encore, grâce à sa confiance en lui-même, l'entraîneur Philippe Troussier a insufflé la confiance dans les jambes du joueur de 20 ans (20 ans, pas 20 ans). C'est Tuan Tai, c'est Minh Trong, c'est Thai Son, c'est Dinh Bac, c'est Tien Anh... Honnêtement, avant que Philippe Troussier n'utilise son nom de famille, beaucoup de Vietnamiens ne se souvenaient pas de son nom de famille, moi y compris.
L'entraîneur Troussier reste toujours fidèle à sa philosophie
En voyant Thai Son balayer le milieu de terrain, en voyant Dinh Bac tenir le ballon et le pousser directement dans les pieds japonais, je ne pouvais pas croire qu'il s'agissait de garçons de 20 ans jouant contre l'équipe classée 17e au monde. Et surtout quand Dinh Bac s'est envolé pour diriger le ballon dans les filets japonais - un but miraculeux, j'ai dû m'exclamer : les 20 ans de Bac étaient si beaux - beaux comme un rêve !
En se souvenant du match Vietnam - Philippines, lorsqu'il a été mis sur le terrain, les jambes de Dinh Bac étaient encore très gênantes, mais quelques semaines plus tard, tout était différent ! De la foi dans le cœur de Troussier à la foi dans les pieds de Dinh Bac, j'ai vu une transmission d'énergie d'un homme de 70 ans à un garçon de l'âge de son petit-fils.
Le football c'est comme la vie, ce n'est pas facile de créer une transmission intergénérationnelle comme ça ! Regardez la façon dont Troussier a réagi après que le Vietnam ait mené de manière inattendue 2-1 avec le Japon : il est resté là, silencieux, à regarder. Ce n'est que lorsque l'assistant numéro 1 s'est précipité vers lui et l'a serré dans ses bras qu'il a souri légèrement, un sourire très français. Pour moi personnellement, ce calme européen est le calme d’une personne qui comprend très bien la vie. Nous menons 2-1, mais nous jouons contre le Japon et le match n'est qu'à un tiers de sa durée. Personne ne sait ce qui se passera dans les 2/3 du temps restant. Et en regardant plus largement : aujourd'hui nous pouvons créer une surprise contre le Japon - une surprise positive, puis lors du prochain match nous pouvons également créer une surprise contre l'Indonésie - une surprise pas si positive, et alors ? Pour les jeunes, tout peut arriver, surtout lorsque les choses en sont encore à leurs débuts.
L’accumulation des irrégularités initiales s’accroît progressivement jusqu’à atteindre des niveaux ultérieurs. Après des décennies de coaching, Coach Troussier l’a très bien compris et sait le vivre. Cependant, la confiance de Troussier a également brillé lors du match d'ouverture de la Coupe d'Asie de cette année. C'est un point très important, car cela aidera les joueurs à être plus enthousiastes lors des matchs à venir.
Je le respecte et j’ai une profonde croyance en lui – une croyance particulière, inchangée après des décennies de pratique. C'est vraiment une sorte de « croyance de vie », et dans de nombreux cas, il est toujours prêt à jouer, prêt à accepter l'échec avec cette croyance.
Vivre une vie comme celle-là en vaut la peine !
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