L'armée birmane perd le contrôle de plusieurs villes et avant-postes militaires à travers le pays et subit des ravages dans les régions du nord alors qu'elle mène sa plus grande offensive coordonnée à ce jour, lancée le mois dernier par une coalition de trois groupes ethniques minoritaires et d'insurgés.
Des habitants fuient un village après de nouveaux combats entre l'armée birmane et l'Armée d'Arakan (AA), un groupe armé de minorités ethniques, dans le canton de Pauktaw, dans l'ouest de l'État de Rakhine, le 19 novembre 2023. Photo : STR/AFP
Un groupe de 266 Thaïlandais et un nombre indéterminé de Philippins et de Singapouriens sont évacués de Laukkaing, dans le nord de l'État Shan, vers la frontière entre le Myanmar et la Chine avec l'aide des autorités birmanes, a déclaré le ministère thaïlandais des Affaires étrangères.
Le ministère thaïlandais des Affaires étrangères a également annoncé que le groupe serait autorisé à entrer en Chine et s'envolerait ensuite de la ville chinoise de Kunming sur deux vols charters vers Bangkok, où ils seraient contrôlés pour détecter des liens avec le trafic d'êtres humains et d'éventuels casiers judiciaires.
Le ministère n'a pas précisé l'horaire des vols de rapatriement mais a déclaré que le groupe arriverait à la frontière chinoise dimanche.
Les autorités thaïlandaises ont précédemment déclaré que certaines des personnes bloquées au Myanmar étaient victimes de la traite des êtres humains et que certaines pourraient être liées à des gangs de fraude aux télécommunications.
L’Asie du Sud-Est, y compris le Myanmar, est devenue une plaque tournante des télécommunications et d’autres fraudes en ligne, avec des centaines de milliers de personnes victimes de trafic par des gangs criminels et forcées de travailler dans des centres de fraude et d’autres opérations illégales, selon les Nations Unies.
L'évacuation vers la Chine a eu lieu un jour après que 41 citoyens thaïlandais ont été rapatriés par voie terrestre en Thaïlande suite à une coordination entre le gouvernement thaïlandais et l'armée birmane.
Mai Van (selon AFP, CNA)
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