Le professeur Truong Vinh Hao travaillait à l’Université d’Édimbourg au Royaume-Uni.
CAPTURE D'ÉCRAN SCMP
Le South China Morning Post a rapporté le 13 mai que le professeur Zhang Yonghao avait rejoint le Laboratoire national hypersonique de Chine, après plus de 20 ans en tant que physicien éminent au Royaume-Uni et avait découvert le secret des liquides ultra-rapides.
Le gouvernement chinois a embauché le professeur Zhang Yonghao en tant qu'expert étranger de premier plan, à la tête d'une équipe d'innovation au laboratoire de science et technologie de thermodynamique en vol hypersonique à l'Institut de mécanique de l'Académie chinoise des sciences.
Selon le site Web de l'Institut de mécanique, l'équipe de M. Truong développera des méthodes et des modèles de calcul avancés pour simuler le comportement des gaz à des vitesses et des températures élevées, des recherches qui sont d'une grande importance dans la construction de véhicules hypersoniques plus efficaces.
L'institut a déclaré que son équipe devrait « être le leader mondial » dans le développement de matériaux qui dépassent toutes les normes existantes en termes de capacité à résister à divers éléments et à contrôler la pression.
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Le contrat de M. Truong prend effet immédiatement après qu'il aura quitté son emploi à l'Université d'Édimbourg (Royaume-Uni) en octobre 2022, selon l'Institut de mécanique. On ne sait pas exactement pourquoi M. Zhang a décidé de retourner en Chine pour travailler au laboratoire national d’hypersonique basé à Pékin.
L'enquête menée en 2021 par le gouvernement britannique sur des universitaires ayant des liens avec la Chine a suscité des inquiétudes quant à la sécurité nationale et au vol de propriété intellectuelle.
En 2022, l’enquête a conduit à l’interdiction pour un nombre record de scientifiques et d’étudiants de troisième cycle de travailler au Royaume-Uni pour des raisons de sécurité nationale.
L'enquête vise des individus ayant des liens avec des organisations chinoises, notamment des universités et des instituts de recherche. Le Guardian a rapporté en mars que le programme de filtrage du Foreign Office avait rejeté plus de 1 000 personnes en 2022, contre seulement 13 en 2016.
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