5 conditions pour transférer les droits d'utilisation des terres
Le « commerce foncier » est un terme couramment utilisé pour désigner l’activité de « transfert des droits d’utilisation des terres » entre les utilisateurs fonciers conformément aux dispositions de la loi.
Conformément à la clause 1 de l'article 45 de la loi foncière de 2024, les terres transférées aux droits d'utilisation doivent remplir les conditions suivantes :
- Avoir un certificat de droits d'utilisation du sol.
- Terrain qui n'est pas en litige ou qui fait l'objet d'un litige mais qui a été résolu par une autorité compétente, qui a fait l'objet d'un jugement ou d'une décision de justice, ou d'une sentence arbitrale entrée en vigueur.
- Les terrains ne sont pas susceptibles de saisie ou d’autres mesures visant à assurer l’exécution des jugements civils.
- Toujours dans les limites de l'utilisation du sol.
- Les terrains ne sont pas soumis à des mesures d’urgence temporaires.
Ainsi, si les 5 conditions ci-dessus sont remplies, l’exploitant du terrain pourra effectuer le transfert normalement. Lors du transfert des droits d'utilisation du sol, les deux parties doivent établir un contrat de transfert notarié. Le transfert doit être enregistré auprès du bureau d'enregistrement foncier et prend effet à compter de la date d'inscription au registre foncier.
Les personnes qui transfèrent intentionnellement des terres sans livre rouge seront condamnées à une amende administrative de 30 à 50 millions de VND (Photo : Ha Phong).
Sanctions pour transfert de terrain sans certificat
Cependant, dans la réalité, il existe de nombreux cas où les utilisateurs de terres transfèrent intentionnellement des terres sans certificat. Le décret 123/2024 réglementant les sanctions administratives pour les violations dans le secteur foncier en vertu de la loi foncière de 2024 stipule clairement qu'à partir du 4 octobre, ce transfert intentionnel sera passible d'une amende administrative de 30 à 50 millions de VND.
En outre, les parties à la transaction doivent également effectuer :
- L'acheteur doit restituer le terrain.
- Le contrat de vente est nul.
- Restituer les profits illégaux obtenus en commettant la violation.
- L'enregistrement foncier est requis dans les cas où le terrain est éligible à un certificat.
L'amende ci-dessus s'applique aux particuliers. Si l'auteur de l'acte est une organisation, elle sera condamnée à une amende de 60 à 100 millions de VND et sera contrainte de mettre en œuvre toutes les mesures correctives.
Toutefois, la loi foncière de 2024 stipule également qu'il existe les deux cas suivants dans lesquels le transfert est toujours autorisé même sans certificat au point a, clause 1, article 45.
Le premier est l’héritage des droits d’utilisation des terres, la conversion des terres agricoles lors du regroupement des terres, l’échange de parcelles et le don des droits d’utilisation des terres.
Le deuxième cas est spécifié à l'article 124, point a, clause 4, article 127, notamment : les organisations économiques à capitaux étrangers recevant des transferts de projets immobiliers ; Les ménages et les particuliers utilisant des terres qui n’ont pas été accordées mais qui sont éligibles à un certificat sont autorisés à transférer, louer, sous-louer des droits d’utilisation des terres et à apporter des capitaux en utilisant les droits d’utilisation des terres pour mettre en œuvre des projets.
Source : https://dantri.com.vn/bat-dong-san/co-tinh-chuyen-nhuong-dat-khong-co-so-do-bi-xu-phat-ra-sao-20241009113533720.htm
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