Au cours des dernières années, le Canada a connu une forte augmentation du nombre d’étudiants internationaux, de travailleurs étrangers et d’autres résidents temporaires venant au pays avec des visas temporaires.
Des demandeurs d'asile montent à bord d'un autobus après avoir traversé la frontière vers le Canada en provenance des États-Unis à Champlain, dans l'État de New York, le 28 février 2023. Photo : REUTERS
Le gouvernement du premier ministre Justin Trudeau subit des pressions politiques en raison de ses politiques d'immigration, qui, selon ses critiques, ont exacerbé la crise du logement. Certains services fournis par les provinces, comme l’éducation et les soins de santé, peinent également à suivre la croissance démographique.
Le ministre canadien de l'Immigration, Marc Miller, a déclaré que le gouvernement canadien souhaitait réduire la proportion de résidents temporaires à 5 % de la population totale au cours des trois prochaines années, contre 6,5 % en 2023. Cela représenterait une réduction d'environ 20 % par rapport aux 2,5 millions de résidents temporaires du Canada en 2023.
M. Miller convoquera une réunion avec les dirigeants provinciaux en mai pour finaliser le plan. « Nous devons veiller à ce que le nombre de résidents temporaires entrant dans notre pays soit durable », a-t-il déclaré aux journalistes à Ottawa.
En novembre 2023, le gouvernement Trudeau a déclaré qu’il cesserait d’augmenter l’immigration de résidents permanents à partir de 2026.
En janvier, le Canada a annoncé un plafond de deux ans sur le nombre d’étudiants étrangers qu’il admet et a déclaré qu’il cesserait de délivrer des permis de travail à certains étudiants après l’obtention de leur diplôme afin de limiter le nombre record de nouveaux arrivants.
Mai Anh (selon Reuters)
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