Les dirigeants arabes discutent d'un plan alternatif à la proposition du président américain dans la bande de Gaza

Báo Quốc TếBáo Quốc Tế22/02/2025

Le Conseil de coopération du Golfe (CCG), l’Égypte et la Jordanie ont tenu un sommet « informel » à Riyad le 21 février pour discuter d’un plan régional visant à remplacer la proposition du président américain Donald Trump de prendre le contrôle de la bande de Gaza et de relocaliser les Palestiniens de leur territoire historique.


Cette réunion intervient à un moment crucial pour la région, alors que le président américain Donald Trump expose ses plans visant à évacuer les Palestiniens de Gaza et à prendre le contrôle du territoire.

Le président Trump a appelé à plusieurs reprises les États-Unis à « prendre le contrôle » de Gaza et à réinstaller sa population pour réaménager le territoire et en faire la « Riviera du Moyen-Orient ». Cette idée a été fortement contestée par le monde arabe et de nombreux autres pays, qui la considèrent comme un acte de nettoyage ethnique.

Căng thẳng tại Trung Đông: Các nhà lãnh đạo Arab bàn kế hoạch khu vực cho Dải Gaza
Selon une évaluation publiée le 18 février par l'ONU, l'UE et la BM, la reconstruction de Gaza nécessitera plus de 50 milliards de dollars. (Source : AA)

Une source proche du gouvernement saoudien a confirmé que le sommet « a eu lieu et s'est terminé dans l'après-midi » du 21 février, mais le contenu des discussions a été « gardé secret », tandis qu'aucune déclaration officielle n'a été publiée après la réunion.

La source a ajouté qu'Oman n'a pas envoyé de représentant à l'événement, tandis que les cinq autres pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) étaient présents.

L'agence de presse officielle saoudienne SPA a rapporté que la réunion avait porté sur les efforts conjoints visant à soutenir la cause palestinienne et les développements à Gaza, ainsi que sur d'autres questions régionales et internationales.

Les médias officiels saoudiens ont fait état d'une « réunion informelle et informelle » sans en préciser le contenu, tandis que la chaîne de télévision Al Ekhbariya a publié une photo de groupe des dirigeants arabes présents à l'événement à Riyad.

La réunion a été convoquée par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et a été suivie par le président des Émirats arabes unis, Cheikh Mohamed ; L'émir du Qatar, Cheikh Tamim ; Sa Majesté le Roi du Koweït Cheikh Meshal ; Le roi Abdallah II de Jordanie et le prince héritier Hussein ; Prince héritier de Bahreïn, Salman ben Hamad ; et le président égyptien Abdel Fattah El Sisi.

La présidence égyptienne a publié un communiqué indiquant que le président El-Sisi avait quitté Riyad après avoir assisté à une « réunion informelle sur la question palestinienne ».

Avant même la réunion, l’Arabie saoudite avait tenté de calmer les attentes en qualifiant la réunion d’« informelle » et en affirmant que les décisions clés des dirigeants arabes seraient prises lors du prochain sommet de la Ligue arabe (LA) en Égypte le 4 mars.

Le 18 février, le ministère égyptien des Affaires étrangères a annoncé que le sommet d'urgence de la LA serait reprogrammé au 4 mars, au lieu du 27 février, pour des « raisons préparatoires et logistiques ».

S'exprimant lors de l'événement à Riyad, le roi des Émirats arabes unis, Cheikh Mohamed, a affirmé que la réunion faisait partie des efforts visant à renforcer davantage la coordination et la consultation entre les pays arabes pour résoudre les problèmes régionaux, tout en soulignant le rôle de l'Arabie saoudite dans l'organisation de l'événement.

Une source proche du gouvernement saoudien a révélé que la réunion avait pour but de discuter du « plan égyptien de reconstruction de la bande de Gaza ».

L'Egypte n'a pas officiellement annoncé son plan, mais selon le diplomate égyptien à la retraite Mohammed Hegazy, il comprend trois phases d'une durée de trois à cinq ans. Au cours de la première phase, qui durera six mois, des équipements lourds déblayeront les décombres et établiront trois zones sûres pour réinstaller les Gazaouis déplacés, qui bénéficieront de « logements mobiles », a-t-il indiqué.

La deuxième phase nécessiterait « une conférence internationale sur la reconstruction ».

La troisième phase consisterait à « relancer un processus politique vers une solution à deux États » où Israéliens et Palestiniens vivraient côte à côte en paix, pour résoudre un conflit qui dure depuis des décennies.

Un diplomate arabe a déclaré que le « plus grand défi » du plan égyptien était « financier » et que la question de la gestion de la bande de Gaza après le conflit était particulièrement sensible.

Selon une évaluation publiée le 18 février par les Nations Unies (ONU), l'Union européenne (UE) et la Banque mondiale (BM), la reconstruction de Gaza nécessitera plus de 50 milliards de dollars.

L’évaluation rapide des dommages et des besoins temporaires à Gaza et en Cisjordanie (IRDNA) estime que plus de 292 000 maisons ont été détruites ou endommagées, que 95 % des hôpitaux ne fonctionnent plus et que l’économie locale s’est effondrée de 83 %.

Selon une évaluation des dégâts publiée le mois dernier par l'ONU, le déblaiement de plus de 50 millions de tonnes de décombres à Gaza pourrait prendre 21 ans.

L'expert Andreas Krieg du King's College de Londres a estimé qu'il s'agissait d'une « opportunité unique pour l'Arabie saoudite de mobiliser tous les pays du CCG, ainsi que l'Égypte et la Jordanie, pour définir une position commune » sur la proposition controversée du président américain Trump sur la question de Gaza.



Source : https://baoquocte.vn/cang-thang-tai-trung-dong-cac-nha-lanh-dao-arab-ban-ke-hach-thay-the-de-xuat-cua-tong-thong-my-o-dai-gaza-305233.html

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