L’étude « Principaux facteurs de déclin des pollinisateurs dans le monde » a révélé que de nombreuses menaces pesant sur les pollinisateurs sont dues à l’activité humaine.
Les populations de pollinisateurs sont en déclin dans le monde entier et 85 % des espèces de plantes à fleurs et 87 des principales cultures mondiales dépendent des pollinisateurs pour la production de graines. Le déclin des pollinisateurs a de graves répercussions sur la conservation de la biodiversité, réduit les rendements des cultures et menace la sécurité alimentaire.
Selon la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), environ 16 % des pollinisateurs vertébrés, tels que les oiseaux et les chauves-souris, et 40 % des pollinisateurs invertébrés, tels que les abeilles et les papillons, sont menacés d’extinction.
Les auteurs de l’étude soutiennent que les efforts visant à contrôler divers facteurs qui ont un impact négatif sur les pollinisateurs doivent continuer à avoir des conséquences désastreuses. Comprendre les causes du déclin des pollinisateurs peut aider à élaborer des stratégies et des plans d’action pour protéger et conserver les pollinisateurs et les services écosystémiques essentiels qu’ils fournissent.
Changer l'eau et la température
Les chercheurs affirment que les changements dans l’eau et la température associés au changement climatique pourraient réduire la quantité et la qualité des ressources disponibles pour les pollinisateurs, réduire la survie des larves ou des adultes et altérer les habitats appropriés.
Dans le même temps, les pollinisateurs subissent les effets négatifs des activités humaines, notamment la perte et la dégradation de leur habitat, l’utilisation de produits chimiques agricoles, le changement climatique et la pollution.
En l’absence de pollinisateurs, le régime alimentaire humain évoluerait en faveur du blé, du riz, de l’avoine et du maïs, car ce sont des cultures pollinisées par le vent, affirment les chercheurs. Les cultures végétatives telles que les bananes seront maintenues.
Les chercheurs concluent en recommandant que l’adoption d’une approche plus holistique de la conservation des pollinisateurs, avec des stratégies de gestion qui intègrent les habitats naturels et les systèmes agricoles, ainsi que les abeilles sauvages et gérées, devrait devenir une priorité absolue dans le monde entier.
Source : https://www.mard.gov.vn/Pages/bien-doi-khi-hau-la-moi-de-doa-lon-nhat-doi-voi-cac-loai-thu-phan.aspx
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