École primaire de Chuong Duong, où l'incident s'est produit - Photo : MY DUNG
L’incident n’est pas seulement un problème interne à une école, mais reflète également des défis plus vastes en matière de gestion, de sensibilisation et de relations entre les enseignants, les parents et les écoles dans le système éducatif actuel.
Conséquences d'une mauvaise compréhension de la socialisation de l'éducation
L’abus ou la méconnaissance de la politique de socialisation de l’éducation peut entraîner de nombreuses conséquences et créer des réactions négatives.
Tout d’abord, l’incident a soulevé des questions sur la responsabilité du système éducatif dans la garantie de conditions d’enseignement adéquates pour les enseignants. L'enseignante de l'histoire a dû « demander » de l'aide pour son ordinateur portable parce que son appareil personnel a été perdu et que le conseil scolaire n'a rien fait pour le remplacer ou le soutenir.
Cela témoigne d’un manque de gestion et de mise à disposition d’équipements pour les enseignants, un facteur important pour garantir un enseignement de qualité. La demande d’ordinateurs aux parents révèle également un autre problème : l’école ne dispose pas d’un mécanisme ou d’un soutien ponctuel pour les enseignants lorsqu’ils rencontrent des difficultés au travail.
Dans le contexte de la socialisation, il est normal et nécessaire de faire appel au soutien des parents et de la communauté pour un travail commun. Cependant, une mauvaise compréhension ou un abus des politiques de socialisation peut entraîner des conséquences indésirables, et il est inacceptable de considérer les biens acquis par la socialisation comme sa propre propriété.
La mobilisation sociale vise à mobiliser les ressources sociales pour améliorer la qualité de l’éducation, mais elle ne signifie pas transférer l’intégralité du fardeau financier sur les parents sous couvert de socialisation. Il est malhonnête pour un enseignant de demander le soutien des parents sans consulter l’école. Cela affecte négativement l’image des enseignants en raison de leur comportement inapproprié dans leurs relations avec les parents, créant une frustration inutile.
La contribution de chaque famille peut sembler peu importante pour avoir quelques millions supplémentaires pour acheter un ordinateur, mais lorsqu'elle est combinée à de nombreuses contributions plus le coût d'achat de livres et de fournitures scolaires au début de l'année scolaire, cela devient une énorme somme d'argent pour de nombreuses familles.
Même si l'enseignant croit que la contribution est volontaire, dans un environnement éducatif, notamment dans le cadre d'une réunion parents-enseignants, « volontaire » n'est pas à proprement parler « volontaire » mais plutôt « volontaire » par choix. De nombreux parents peuvent se sentir obligés de contribuer pour éviter d’influencer leurs enfants ou de nuire à leur relation avec les enseignants.
Cela crée un environnement injuste et peut provoquer des divisions, des comparaisons et de la jalousie entre des familles de milieux économiques différents. Même les étudiants peuvent avoir une opinion défavorable de leurs enseignants et perdre confiance dans l’école.
Besoin d'une réglementation stricte
L'incident de l'enseignant qui « demande » une assistance informatique, même s'il ne s'agit que d'une « pomme pourrie qui gâche le tonneau », peut nuire à l'image éthique de la profession enseignante. Cette action peut également créer un mauvais précédent, en laissant penser aux autres enseignants que demander des contributions aux parents est une chose naturelle et normale à faire, brouillant ainsi la frontière entre l’aide bénévole et la pression financière.
Les écoles et le secteur de l’éducation doivent comprendre et clarifier en profondeur les politiques de socialisation et disposer de réglementations strictes sur leur compréhension et leur mise en œuvre. En conséquence, la socialisation ne signifie pas transférer la responsabilité financière aux parents, mais plutôt rechercher une coordination raisonnable entre les parties prenantes pour améliorer les conditions d’apprentissage et d’enseignement.
Les écoles doivent disposer de règles claires sur l’acceptation du soutien des parents, garantissant que toutes les contributions sont volontaires dans le cadre de la loi et sans pression. Dans le même temps, les écoles et les organismes de gestion supérieure sont tenus de garantir les meilleures conditions d’enseignement aux enseignants.
La faute incombe en partie à l’enseignant, mais aussi en partie à l’école qui ne fournit pas les installations adéquates aux enseignants pour qu’ils puissent faire leur travail d’enseignement efficacement. Lorsque les enseignants rencontrent des difficultés avec des équipements ou des installations qui ne sont pas synchronisés, l’école doit recommander à l’agence de gestion de disposer d’un mécanisme de soutien rapide.
La dernière leçon pour les enseignants est de toujours se rappeler leur rôle important dans le maintien de la confiance, de la crédibilité et du professionnalisme dans la relation toujours délicate avec les parents et les élèves. L’autorité des enseignants doit être exercée dans la mesure du possible. Ils ne devraient pas « oser penser et oser faire » sans l’avis des chefs d’établissement.
Leçons à tirer
Le cas d’un enseignant « demandant de l’aide » pour acheter un ordinateur portable n’est pas seulement une histoire personnelle, mais aussi une manifestation de nombreux problèmes profonds et persistants d’abus des médias sociaux dans le système éducatif. Il est nécessaire de tirer les leçons de cet événement pour garantir un environnement éducatif transparent, juste et durable à l’avenir, tout en évitant de nombreuses conséquences et en ne laissant pas les « petites choses devenir grandes ».
Source : https://tuoitre.vn/vu-co-giao-xin-ho-tro-mua-laptop-dung-de-be-xe-ra-to-2024100208002044.htm
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