Le président Vo Van Thuong a affirmé que l'État et le peuple vietnamiens soutiennent fermement et sont solidaires du peuple palestinien dans sa juste lutte.
Le président Vo Van Thuong a adressé un message au secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, au président du Comité des Nations Unies pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, Cheikh Niang, et au président de l'État de Palestine, Mahmoud Abbas, à l'occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, le 29 novembre, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Le président a exprimé la volonté du Vietnam de se joindre aux efforts conjoints de la communauté internationale pour promouvoir le dialogue et fournir une assistance humanitaire aux populations des zones de conflit, contribuant ainsi à assurer la paix, la sécurité et la stabilité dans la région et dans le monde. Le président Vo Van Thuong a souligné que l'État et le peuple vietnamiens soutiennent fermement et sont solidaires du peuple palestinien dans sa juste lutte.
Le même jour, le Premier ministre Pham Minh Chinh a annoncé que le Vietnam contribuerait à hauteur de 500 000 dollars par l'intermédiaire de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) pour fournir une aide humanitaire d'urgence au peuple palestinien dans la bande de Gaza.
Le président Vo Van Thuong à Hanoï en avril. Photo : VNA
La Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien est commémorée par les Nations Unies le 29 novembre de chaque année depuis 1978. Le 29 novembre est important pour le peuple palestinien, car c'est ce jour-là, en 1947, que l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté le Plan de partage de la Palestine (Résolution 181) soutenant la création d'un État arabe et d'un État juif dans la Palestine historique.
La commémoration a eu lieu dans le contexte du conflit entre Israël et le groupe Hamas qui n'est pas terminé, bien que les deux parties soient parvenues à un accord de cessez-le-feu temporaire et à un échange d'otages.
« Les Palestiniens de Gaza souffrent d’une catastrophe humanitaire », a déclaré le secrétaire général Guterres dans un message marquant l’anniversaire. « Près de 1,7 million de personnes ont été contraintes de fuir leur foyer, mais aucun endroit n’est sûr pour elles. La situation en Cisjordanie occupée, y compris à Jérusalem-Est, risque de dégénérer en affrontements. »
Le déplacement des Palestiniens en 1948 du territoire devenu l’État d’Israël fait l’objet d’une exposition permanente au siège des Nations Unies à New York.
La situation des réfugiés palestiniens reste la plus longue crise de réfugiés non résolue au monde, a déclaré Philippe Lazzarini, directeur général de l'UNRWA.
L’UNRWA vient en aide à quelque 5 millions de réfugiés palestiniens au Moyen-Orient, en leur fournissant, entre autres services, une éducation, des soins de santé et une protection sociale.
« À Gaza, nous sommes déterminés non seulement à rester, mais aussi à intensifier nos opérations pour répondre aux énormes besoins de la communauté », a déclaré Lazzarini, notant que plus d’un million de personnes vivent dans des abris surpeuplés et soulignant le besoin urgent d’une « véritable solution politique qui réponde aux aspirations légitimes des réfugiés palestiniens ».
Désolation dans la bande de Gaza le 10 octobre. Photo : OMS
Le président de l'Assemblée générale des Nations Unies, Dennis Francis, a exprimé sa tristesse « pour les vies perdues au cours des sept dernières semaines et des sept dernières décennies ».
« Comme tous les êtres humains, les Palestiniens jouissent du droit fondamental et inaliénable de vivre avec des valeurs respectées, de jouir de toutes les libertés, telles que la liberté de mouvement, la liberté de vivre à l’abri de la peur ou du besoin et l’accès aux services de base », a-t-il déclaré.
M. Francis a également appelé la communauté internationale à « utiliser son pouvoir pour promouvoir le compromis, le dialogue direct, la confiance et les négociations de bonne foi au Moyen-Orient ».
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