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VCCI : « Les réglementations anti-capital limité ont des impacts négatifs sur les entreprises »

VnExpressVnExpress06/12/2023


Selon le VCCI, la limitation des coûts d’emprunt affectera les entreprises ainsi que la capacité à former des groupes économiques.

En faisant part de ses commentaires au ministère des Finances sur le décret sur la gestion fiscale des entreprises ayant des transactions entre parties liées, la Fédération vietnamienne du commerce et de l'industrie (VCCI) a noté le plafond des coûts d'intérêt des transactions nationales.

On parle de capital insuffisant lorsqu'une entreprise fonctionne principalement avec du capital emprunté, le ratio capital emprunté/fonds propres étant trop élevé. Limiter le manque de capital contribuera à garantir la sécurité financière, en évitant aux grandes entreprises d’emprunter trop, ce qui peut facilement conduire à l’illiquidité.

Cependant, la VCCI estime que cette réglementation ne garantit pas le caractère raisonnable, ce qui entraîne de nombreux impacts négatifs sur les entreprises vietnamiennes, en particulier les grandes entreprises. Parce que le faible capital est courant et nécessaire dans la nouvelle étape d’industrialisation des pays en développement.

En fait, dans les pays en développement qui s’industrialisent tardivement, les moteurs de la croissance dépendent fortement de la capacité à réduire les coûts des produits grâce à l’accumulation de capital et à une gestion plus flexible. En conséquence, les entreprises doivent s’appuyer fortement sur les prêts et l’aide des prêteurs pour améliorer leur capacité de gouvernance d’entreprise et contribuer à réduire leurs coûts. Conjugué au manque de transparence des marchés financiers, les entreprises des pays en voie d’industrialisation tardive ont davantage recours à l’endettement que celles des pays en voie d’industrialisation précoce.

Par conséquent, l’application des règles anti-capital mince des pays développés doit être examinée plus attentivement dans le contexte du Vietnam.

D’autre part, les réglementations limitant les coûts des prêts ont également un impact négatif sur la formation de groupes économiques nationaux et encouragent ces groupes à investir dans des domaines risqués, selon la VCCI.

Normalement, lorsqu’une entreprise souhaite investir dans un domaine risqué, la société mère emprunte à la banque puis prête à la filiale. Il s’agit d’une transaction affiliée et elle est soumise à la réglementation sur le plafond des frais d’intérêt.

Par conséquent, la VCCI a proposé que l'agence de rédaction modifie le texte dans le sens d'une exemption de l'obligation de respecter les réglementations sur la limitation des frais d'intérêt pour les transactions connexes entre entreprises nationales ayant le même taux d'imposition.

En outre, dans la proposition envoyée au ministère des Finances, la VCCI a également déclaré que la réglementation selon laquelle les frais d'intérêt des entreprises ayant des transactions avec des parties liées ne peuvent pas dépasser 30 % du bénéfice net total des activités commerciales au cours de la période est déraisonnable.

La loi impose actuellement un taux fixe de 30 % sans permettre aux entreprises de justifier ces coûts sur une base de pleine concurrence comme pour d’autres types de transactions. Autrement dit, même dans les cas où une entreprise a des frais d’intérêt tout à fait normaux par rapport au niveau général du marché, et où les parties ne montrent aucun signe de volonté de faire monter ou baisser les taux d’intérêt pour transférer les bénéfices, les dépenses raisonnables ne peuvent pas être enregistrées lors du calcul des impôts.

Selon VCCI, récemment, en raison des fluctuations macroéconomiques, les taux d’intérêt sur le marché ont fortement augmenté, entraînant une augmentation des coûts d’intérêt de nombreuses entreprises de plus de 30 %. Les frais d'intérêt dépassant 30 % doivent toujours être payés à la banque par l'entreprise, mais ne sont pas considérés comme une dépense déductible lors du calcul des impôts. Par conséquent, de nombreuses entreprises, malgré des pertes importantes dues à une forte augmentation des charges d’intérêts, doivent encore payer l’impôt sur les sociétés à l’État.

Le ministère des Finances a récemment proposé de modifier le règlement afin d'exclure la détermination des relations d'affiliation lorsque la banque ne participe pas à la gestion, au contrôle, à l'apport en capital ou à l'investissement dans l'entreprise emprunteuse. Cela signifie que les entreprises ne peuvent pas être soumises au plafond de coût de 30 % si la banque prêteuse n’exploite pas, ne contrôle pas et n’apporte pas de capital.

Selon le VCCI, cela permet de définir plus clairement la nature de l’association et d’éliminer les lacunes. Cependant, cette approche ne résoudra pas tous les cas.

Par exemple, dans le cas où une banque et une entreprise emprunteuse ont une relation de gestion, de contrôle et d’apport en capital, la transaction de prêt avec des taux d’intérêt appropriés est toujours contrôlée par le seuil de 30 %. Cela n’est pas vraiment cohérent avec l’objectif fondamental du décret qui est de lutter contre les prix de transfert.

Dans le cas ci-dessus, les deux parties n'ont pas modifié ou « déformé » les taux d'intérêt en prix de transfert, la transaction a néanmoins suivi le principe des transactions indépendantes. Il est déraisonnable de ne pas autoriser des frais d’intérêt dépassant 30 % dans une transaction qui satisfait au principe de pleine concurrence.

Par conséquent, la VCCI a proposé que le ministère des Finances modifie la réglementation pour permettre aux entreprises de prouver leurs transactions de prêt selon le principe des transactions indépendantes en déclarant et en compilant des enregistrements à comparer avec d'autres transactions de prêt ou avec le niveau des taux d'intérêt du marché. Dans le cas où cette opération est conforme au principe de transaction indépendante, l'entreprise est autorisée à déduire toutes les dépenses imposables, même si ces dépenses dépassent 30 %. Selon le VCCI, certains pays dans le monde appliquent également ce principe.

Le ministère des Finances devrait recueillir des commentaires sur le projet de décret au cours du premier trimestre 2024 pour les soumettre au gouvernement pour modifications au troisième trimestre de la même année. Auparavant, l'Association immobilière de Hô-Chi-Minh-Ville (HoREA) avait également proposé au ministère des Finances de supprimer le plafond de 30 % sur les frais d'intérêt, car il n'est pas nécessaire. L'HoREA estime que ce plafond des frais d'intérêt ne devrait être contrôlé que pour les entreprises étrangères ayant des transactions connexes et non encore soumises à l'impôt minimum mondial.

Duc Minh



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