La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, publiera le 8 novembre un rapport évaluant les progrès des pays aspirant à rejoindre l'UE, notamment l'Ukraine, la Moldavie et la Géorgie.
Le rapport exposera l'avis de la commission sur la question de savoir si des négociations formelles avec les pays doivent commencer une fois qu'ils auront rempli les conditions de réforme, a rapporté Reuters. Une décision sera prise lors d’un sommet européen en décembre.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Kiev le 4 novembre.
Les négociations prennent généralement des années, jusqu'à ce que les pays candidats remplissent les critères juridiques et économiques de l'Union. Selon Reuters, l’UE n’est pas non plus prête à accueillir un pays en conflit.
Lors d'une visite à Kiev ce week-end, Mme von der Leyen a félicité l'Ukraine pour les progrès réalisés. En juin, la Commission européenne a déclaré que l’Ukraine avait rempli deux des sept conditions pour entamer des négociations d’adhésion.
« Vous avez fait d'excellents progrès. Vous menez une bataille pour la survie et en même temps vous réformez en profondeur le pays », a déclaré Mme von der Leyen au président ukrainien Volodymyr Zelensky, mettant en avant les réformes liées au système judiciaire, au contrôle des oligarques et à la lutte contre le blanchiment d'argent.
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Mme von der Leyen estime que l’Ukraine remplira bientôt les conditions restantes liées à la lutte contre la corruption et à la protection des droits des minorités. Le président Zelensky a déclaré que son pays remplirait les conditions et que la décision positive de l'UE motiverait la société et les soldats.
La vice-première ministre ukrainienne Olga Stefanishyna est également convaincue que Kiev recevra une décision positive. Elle a affirmé que l'Ukraine remplirait les critères nécessaires d'ici deux ans pour devenir membre et ne souhaite pas assouplir les conditions.
"Nous ne voulons aucune concession à cause de la guerre. Le délai de deux ans dont nous parlons sert uniquement à nous assurer que nous sommes prêts à adhérer", a déclaré le vice-Premier ministre ukrainien, cité par le Guardian .
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