Le président de l'Assemblée nationale, Vuong Dinh Hue, a signé et publié la résolution n° 104/2023/QH15 sur l'estimation du budget de l'État pour 2024.
La résolution stipule clairement que les recettes du budget de l’État s’élèvent à 1 700 988 milliards de VND. Les recettes restantes de la réforme des salaires du budget local d'ici la fin de 2023 seront transférées au budget 2024 de certaines localités, soit 19 040 milliards de VND pour mettre en œuvre le salaire de base de 1,8 million de VND/mois.
Les dépenses totales du budget de l'État s'élèvent à 2 119 428 milliards de VND. Le déficit budgétaire de l'État est de 399 400 milliards de VND, soit l'équivalent de 3,6 % du produit intérieur brut (PIB), dont : Le déficit budgétaire central est de 372 900 milliards de VND, soit l'équivalent de 3,4 % du PIB ; Le déficit budgétaire local s'élève à 26 500 milliards de VND, soit 0,2 % du PIB.
Le montant total des prêts du budget de l'État s'élève à 690 553 milliards de VND.
L'Assemblée nationale autorise l'utilisation de 145,9 milliards de VND des fonds récupérés temporairement accordés en 2022 à un certain nombre de localités pour mettre en œuvre la politique de soutien au loyer des logements pour les travailleurs, les fonds restants étant transférés pour compléter les localités manquant de ressources pour mettre en œuvre la politique et finaliser l'exercice budgétaire 2023.
L'Assemblée nationale autorise le transfert de la totalité de la source de 13 796 milliards de VND provenant de l'augmentation des recettes, de la réduction et des économies du budget central en 2021 pour établir des estimations et des plans annuels d'investissement public en 2023, 2024 et 2025 pour le ministère des Transports et 8 localités afin de mettre en œuvre 3 projets nationaux importants conformément à la résolution n° 58/2022/QH15, la résolution n° 59/2022/QH15 et la résolution n° 60/2022/QH15 ; Autoriser le transfert de l’estimation du budget de l’État pour mettre en œuvre 3 programmes cibles nationaux en 2023 (y compris le capital d’investissement pour le développement, le budget ordinaire du budget central et le budget local) à 2024 pour une mise en œuvre continue.
Français Concernant la mise en œuvre de la politique salariale, la Résolution stipule clairement : À partir du 1er juillet 2024, une réforme globale de la politique salariale sera mise en œuvre conformément à la Résolution n° 27-NQ/TW du 21 mai 2018 de la 7e Conférence du 12e Comité exécutif central (Le financement de la réforme salariale est garanti par la source accumulée de réforme salariale du budget central, des budgets locaux et d'une partie prévue dans l'estimation des dépenses du solde du budget de l'État) ; Ajuster les pensions, les prestations d’assurance sociale, les allocations mensuelles, les allocations préférentielles pour les personnes méritantes et certaines politiques de sécurité sociale actuellement liées au salaire de base.
Pour les agences et unités administratives centrales de l'État mettant en œuvre un mécanisme spécial de gestion financière et des revenus : Du 1er janvier 2024 au 30 juin 2024 : Le niveau de salaire mensuel et de revenu supplémentaire est calculé sur la base du niveau de salaire de base de 1,8 million de VND/mois selon le mécanisme spécial, en veillant à ce qu'il ne dépasse pas le salaire et le revenu supplémentaire perçus en décembre 2023 (à l'exclusion du salaire et du revenu supplémentaire dus à l'ajustement du coefficient salarial de l'échelle salariale et du grade lors de la revalorisation du grade et du grade en 2024). En cas de calcul selon le principe ci-dessus, si l'augmentation des salaires et des revenus en 2024 selon le mécanisme spécial est inférieure au salaire selon la réglementation générale, seul le régime salarial selon la réglementation générale sera mis en œuvre pour garantir les droits des salariés.
À compter du 1er juillet 2024 : Supprimer tous les mécanismes de gestion financière et de revenus spécifiques des agences et unités administratives de l’État ; Appliquer un régime unifié de salaire, d’indemnités et de revenus. Ne pas continuer à appliquer le mécanisme spécifique actuel à la partie du budget ordinaire en fonction du mécanisme spécifique de gestion financière (dépenses de fonctionnement, renforcement des capacités, modernisation, garantie des activités professionnelles, etc.) des agences et unités administratives de l’État. Charger le Gouvernement d’organiser la mise en œuvre et d’en rendre compte à l’Assemblée nationale lors de la 8e session.
L’Assemblée nationale a chargé le Gouvernement de se concentrer sur la mise en œuvre proactive, raisonnable, flexible et efficace des politiques budgétaires ; Coordonner étroitement et de manière synchrone avec la politique monétaire et les autres politiques ; réagir rapidement aux fluctuations complexes de la situation nationale et internationale, maintenir la stabilité macroéconomique, contrôler l’inflation, promouvoir la croissance et assurer les grands équilibres économiques.
Le Gouvernement soumettra prochainement à l’Assemblée nationale des projets visant à modifier et à compléter les lois fiscales afin de renforcer la gestion des recettes et de restructurer les sources de recettes pour en assurer la durabilité ; Améliorer l’efficacité de la gestion des revenus et élargir la base de revenus ; Mettre en œuvre résolument et efficacement des solutions pour lutter contre les pertes de revenus, les prix de transfert et l’évasion fiscale ; fraude commerciale, notamment dans les activités commerciales numériques.
Le gouvernement renforce la discipline et l’ordre, renforce la responsabilité des dirigeants dans la gestion et l’utilisation des finances et du budget ; Gérer les dépenses du budget de l’État selon les estimations, en garantissant la rigueur, l’économie et l’efficacité ; Réaliser des économies substantielles sur les dépenses courantes et celles qui ne sont pas réellement nécessaires pour garantir les ressources nécessaires à la prévention et à la lutte contre les catastrophes naturelles et les épidémies, compléter le capital d’investissement pour le développement et soutenir la reprise économique.
L’Assemblée nationale a chargé le gouvernement de continuer à demander aux ministères et aux agences centrales et locales de rationaliser le personnel, d’organiser un appareil administratif rationalisé et de fonctionner de manière efficace et efficiente ; Innover dans les mécanismes de gestion et de financement, réorganiser le système des unités de service public et réduire le soutien direct du budget de l’État aux unités de service public.
Le Gouvernement encadre strictement la pratique de l’épargne et la lutte contre le gaspillage ; Renforcer l’inspection, l’examen et la gestion des responsabilités des organisations et des individus dans le respect des réglementations sur la pratique de l’épargne, la lutte contre le gaspillage et la garantie d’une utilisation efficace du budget de l’État.
MT
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