Le 2 octobre, CNN a rapporté que le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, avait déclaré que les pays qui aident à bloquer les missiles dirigés vers Israël « seront tenus pour responsables ». Les tensions au Moyen-Orient se sont intensifiées après que l'Iran a lancé des centaines de missiles vers le territoire israélien dans la nuit du 1er octobre et que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a mis en garde contre des représailles.
Efforts diplomatiques
La déclaration d'Abbas Araghchi viserait la Jordanie, les États-Unis et le Royaume-Uni, pays impliqués dans la défense d'Israël. Le ministre iranien des Affaires étrangères a affirmé que les frappes aériennes sur le territoire israélien ont été menées dans le cadre du droit légitime de l'Iran à la légitime défense et sur la base du droit international.
Le 2 octobre également, la France a annoncé l'envoi de troupes supplémentaires au Moyen-Orient et a demandé une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU) après que l'Iran a lancé des missiles vers le territoire israélien. La France a également envoyé son ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot au Moyen-Orient pour renforcer les efforts diplomatiques. Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a également évoqué cette question avec son homologue américain Antony Blinken.
Dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion d'urgence du cabinet sur les tensions au Moyen-Orient, la présidence française a appelé le mouvement islamiste Hezbollah au Liban à cesser ses actions contre Israël. Entre-temps, la Maison Blanche a annoncé que le président américain Joe Biden avait demandé à l'armée américaine d'aider à prévenir les attaques de missiles contre Israël, un allié clé des États-Unis.
En Russie, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a appelé toutes les parties impliquées dans le conflit à faire preuve de retenue et à empêcher que la situation ne s'aggrave. Le Premier ministre italien Giorgia Meloni a annoncé qu'il présiderait une conférence en ligne des dirigeants des pays développés du Groupe des Sept (G7) pour discuter de la crise au Moyen-Orient.
Plus tôt, le 1er octobre, l'armée israélienne (Tsahal) avait appelé les civils de plus de 20 zones du sud du Liban à évacuer, quelques heures après avoir officiellement lancé une offensive terrestre limitée contre des cibles du mouvement islamique Hezbollah. Le même soir, heure locale, l'armée israélienne a annoncé qu'environ 180 roquettes de différents types ont été tirées vers le territoire du pays, mais l'armée israélienne en a intercepté un « grand nombre ».
Le 2 octobre, l'ancien Premier ministre israélien Naftali Bennett a appelé sur le réseau social X à une attaque décisive pour détruire l'infrastructure nucléaire iranienne. Alors que les tensions s’intensifient au Moyen-Orient, de nombreux pays ont appelé leurs citoyens à quitter immédiatement l’Iran.
Condamnation de l'agression israélienne au Liban
Le 2 octobre, de nombreux dirigeants mondiaux ont également appelé l’Iran et Israël à faire preuve de retenue et à éviter de pousser toute la région du Moyen-Orient dans un conflit à grande échelle, tout en condamnant l’escalade dangereuse d’Israël dans le sud du Liban.
Dans un communiqué, le président français Emmanuel Macron a appelé Israël à mettre fin à ses opérations militaires au Liban et a exprimé son espoir que la souveraineté et l'intégrité territoriale du Liban soient rétablies, dans le strict respect de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU. Le gouvernement égyptien a rejeté toute tentative d’imposer une « nouvelle situation » qui violerait la souveraineté du Liban.
Le ministère malaisien des Affaires étrangères a déclaré que les actions du régime sioniste israélien violent la sécurité, la stabilité, la souveraineté et l’intégrité territoriale du Liban, et violent la Charte des Nations Unies et le droit international. La Malaisie a exprimé sa solidarité avec le Liban et s'est jointe à l'appel de la communauté internationale en faveur d'un cessez-le-feu urgent pour prévenir la catastrophe humanitaire au Liban.
Après que l'Iran a lancé une série de missiles ciblant des positions en Israël, les prix mondiaux du pétrole ont augmenté d'environ 3 % lors de la séance de négociation du 1er octobre. À la fin de la séance de négociation, le prix du pétrole Brent de la mer du Nord a augmenté de 1,86 USD, soit 2,6%, à 73,56 USD/baril. Dans le même temps, le prix du pétrole brut léger américain (WTI) a augmenté de 1,66 USD, soit 2,4 %, à 69,83 USD/baril.
Selon Clay Seigle, stratège en risques politiques, les installations de production et d'exportation de pétrole iraniennes sont susceptibles d'être la cible d'une attaque de représailles de la part d'Israël. Si cela se produit, cela pourrait provoquer une grave perturbation de l’approvisionnement en pétrole et potentiellement réduire la production iranienne de plus d’un million de barils par jour.
Tamas Varga, analyste du cabinet de courtage et de conseil PVM, a déclaré qu'en cas d'escalade des tensions, des attaques pourraient être lancées contre des pays producteurs de pétrole au Moyen-Orient, comme l'Arabie saoudite. Le marché est vraiment inquiet que les approvisionnements en pétrole soient affectés et ce sentiment dominera les activités de trading, a déclaré l'expert.
Pendant ce temps, dans la mer Rouge, les forces houthies au Yémen ont revendiqué la responsabilité de l'attaque de deux navires au large du port de Hodeidah, endommageant l'un d'eux.
HAPPY CHI synthétisé
Source : https://www.sggp.org.vn/trung-dong-truoc-nguy-co-xung-dot-toan-dien-post761819.html
Comment (0)