Le président français a déclaré qu'il était temps pour les alliés de l'Ukraine d'agir et a déclaré que le temps était venu pour l'Europe de « ne pas être lâche ».
Après avoir rencontré le président tchèque Petr Pavel le 5 mars, le président français Emmanuel Macron a déclaré que les deux pays « voient clairement que le conflit revient en Europe, certaines puissances sont incapables d'arrêter la menace croissante d'une attaque contre nous ».
"Il nous faudra être à la hauteur de l'histoire avec le courage qu'elle requiert. L'Europe s'approche certainement d'un moment où nous ne pourrons plus être des lâches", a déclaré M. Macron.
Evoquant l'idée controversée de "l'envoi de troupes occidentales en Ukraine", M. Macron a affirmé maintenir sa position et affirmé qu'"il faut une percée stratégique".
Le président français Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse à Paris le 26 février. Photo : Reuters
Après la déclaration controversée de M. Macron le 26 février, la plupart des alliés européens de la France ont affirmé qu'ils n'enverraient pas de troupes en Ukraine.
Dans le même temps, des responsables français ont déclaré que M. Macron souhaitait stimuler le débat et a insisté sur le fait que toute unité militaire occidentale arrivant en Ukraine soutiendrait des opérations telles que le déminage, sans affronter directement la Russie.
Le président Macron a également souligné le 5 mars son soutien à un plan proposé en février par la République tchèque visant à acheter des centaines de milliers d'obus à d'autres pays pour les transférer ensuite en Ukraine. Plusieurs pays, dont le Canada et le Danemark, soutiennent le projet tchèque.
M. Macron n'a pas précisé quelle serait la contribution de la France à l'initiative tchèque, mais a laissé ouverte la possibilité d'utiliser des fonds européens pour ce plan. "Dans les circonstances actuelles, le plan peut être mis en œuvre de manière bilatérale ou en coopération avec des tiers avec un financement européen", a déclaré M. Macron.
Le président français a également évoqué son intention d'utiliser les revenus des avoirs russes gelés en Europe pour fournir une aide militaire à l'Ukraine, estimée entre 3,2 et 5,4 milliards de dollars par an.
M. Macron a insisté sur le fait que les actifs d'origine resteraient intacts, déclarant : « nous ne soutenons pas des choses qui sont interdites par le droit international ou qui provoqueraient des controverses qui affaibliraient l'Europe ».
Nguyen Tien (Selon AFP, Reuters )
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