Un tribunal sud-coréen rejette l'appel contre le mandat d'arrêt contre le président Yoon

Công LuậnCông Luận05/01/2025

(CLO) Le tribunal du district ouest de Séoul a rejeté la demande du président Yoon Suk Yeol d'annuler le mandat d'arrêt et de perquisition de la résidence présidentielle, malgré les fortes objections de son représentant légal.


Cette décision intervient alors qu'un mandat d'arrêt contre M. Yoon, lié à des accusations de rébellion lors de la répression de la loi martiale du 3 décembre, devait expirer à minuit le 6 janvier, et quelques jours après que l'équipe juridique de M. Yoon a déposé une protestation, arguant que le mandat d'arrêt était « illégal ». Le tribunal n’a pas donné de raisons spécifiques pour lesquelles il a rejeté la demande d’annulation de l’ordonnance.

Un tribunal sud-coréen émet un mandat d'arrêt contre le président Yoon

Le président de la Corée du Sud, Yoon Suk Yeol. Photo : Jung Yeon-Je

Plus tôt dans la journée du 3 janvier, environ 150 enquêteurs et policiers dirigés par le Bureau d'enquête sur la corruption (CIO) ont tenté d'exécuter un mandat d'arrêt au palais présidentiel mais ont dû battre en retraite après plus de cinq heures de confrontation avec le Service de sécurité présidentielle. Les tensions continuent de s'intensifier alors que le CIO étudie les options, notamment la prolongation de la commande ou la recherche d'une nouvelle commande.

Entre-temps, le représentant légal de M. Yoon a annoncé qu'il allait intenter une action en justice contre 150 fonctionnaires du CIO, de la police et du ministère coréen de la Défense nationale pour avoir prétendument entravé les fonctions publiques et violé la loi sur la protection de la sécurité militaire. En revanche, la police a assigné à comparaître devant le tribunal des responsables de la sécurité présidentielle pour enquêter sur une obstruction à la fonction publique, mais ils ont refusé de coopérer.

L'opposition principale a exigé que le CIO accélère l'arrestation de M. Yoon, accusant le gouvernement d'empêcher les enquêteurs de mener à bien leur travail. Pendant ce temps, les politiciens conservateurs ont accusé le CIO d’outrepasser son autorité et d’utiliser des mesures coercitives illégales.

La controverse soulève des questions sur l’autorité du CIO pour enquêter sur les allégations de sédition. En cas d'arrestation réussie, le CIO disposera de 48 heures pour interroger M. Yoon ou devra demander un nouveau mandat pour prolonger sa détention jusqu'à un maximum de 20 jours.

La situation reste tendue alors que les deux parties prennent des mesures juridiques et politiques pour défendre leurs positions, dans un contexte de crise constitutionnelle et de controverse sur les pouvoirs judiciaires en Corée du Sud.

Ngoc Anh (selon Yonhap, Korea Herald)



Source : https://www.congluan.vn/toa-an-han-quoc-bac-don-khang-cao-lenh-bat-giu-tong-thong-yoon-post329076.html

Comment (0)

No data
No data

Même sujet

Même catégorie

Même auteur

No videos available