Une ville canadienne peine à gérer 20 000 oies

Afin de contrôler la croissance incontrôlée de la population d’oies, le gouvernement de la ville de Vancouver envisage de tuer environ 150 à 200 oies par an.

Le Vancouver Park Board (VPB) a adopté un nouveau plan de gestion des bernaches du Canada qui comprend l'abattage de centaines d'oies chaque année, a rapporté Phys.org le 17 mai. L'espèce a été introduite à Vancouver à la fin des années 1960 pour la chasse et d'autres activités. La population d'oies est passée de 100 individus au départ à plus de 20 000 en raison de l'abondance d'herbe et d'eau, du peu de prédateurs naturels comme les aigles et les coyotes, et des restrictions de chasse. La surpopulation d’oies a causé de nombreux problèmes à la ville et à ses habitants, entraînant une augmentation des appels d’urgence.

Selon les recherches, les oies sont des herbivores importants dans l’estuaire du fleuve Fraser. C'est un habitat important pour les jeunes saumons et il aide à protéger le sol de l'érosion. Lorsque le nombre d’oies augmente, les arbres n’ont plus la possibilité de repousser. « Les principaux impacts des oies comprennent les dommages causés aux infrastructures et aux écosystèmes sensibles tels que le littoral et la végétation indigène. De fortes densités de déjections recouvrent les plages, les sentiers et les pelouses, affectant l'utilisation des espaces verts dans toute la ville », indique le rapport du VPB.

Selon les autorités, les méthodes actuelles de contrôle des oies, qui se concentrent principalement sur la stérilisation des nids d'oies, ne sont pas suffisamment efficaces en raison des coûts élevés et des nids d'oies souvent difficiles d'accès. Le gouvernement de la ville a proposé de réduire le nombre d’oies par l’abattage afin de stabiliser la population d’ici 5 à 10 ans. L’enlèvement nécessitera un permis du Service canadien de la faune. Le rapport du VPB n’a pas précisé le nombre d’oies qui seraient tuées chaque année, mais a suggéré qu’il se situerait entre 150 et 200.

An Khang (selon Phys.org/Global News )

Lien source