L'Espagne enquête sur un chef séparatiste catalan pour terrorisme

VnExpressVnExpress29/02/2024


La Cour suprême espagnole a ouvert une enquête sur l'ancien dirigeant de la Catalogne, accusé de terrorisme à la suite d'une tentative de sécession en 2017.

La Cour suprême espagnole a déclaré le 29 février que Carles Puigdemont, ancien président de la Catalogne et désormais membre du Parlement européen (PE), ferait l'objet d'une enquête « et serait poursuivi au moment opportun » pour des accusations de terrorisme liées au groupe Tsunami démocratique.

Le groupe serait lié aux manifestations d'octobre 2019 qui ont vu des milliers de personnes assiéger l'aéroport de Barcelone pendant des heures et provoquer l'annulation de plus de 100 vols. Les affrontements entre la police et les manifestants ont fait au moins 115 blessés.

Le leader séparatiste catalan Carles Puigdemont dans la capitale belge Bruxelles en novembre 2023, après avoir négocié un accord d'amnistie. Photo : Reuters

Le leader séparatiste catalan Carles Puigdemont dans la capitale belge Bruxelles en novembre 2023, après avoir négocié un accord d'amnistie. Photo : Reuters

La Cour suprême espagnole a qualifié les manifestations d'octobre 2019 d'acte de « terrorisme de rue ». Les juges ont déclaré que les organisateurs de la manifestation avaient l’intention de porter atteinte à l’ordre public, de perturber gravement la paix, de causer de graves dommages aux opérations internationales et de répandre la terreur parmi la population.

"Il existe des preuves que M. Carles Puigdemont a été impliqué dans l'incident faisant l'objet de l'enquête", a déclaré la Cour suprême espagnole.

Les responsables espagnols affirment que Puigdemont a contribué à fonder l'organisation Tsunami démocratique dans le but de « défier l'ordre et la loi pour déstabiliser gravement les institutions démocratiques ».

Tsunami Démocratique est un groupe secret qui a organisé une série de manifestations en Espagne après que le gouvernement central a arrêté 13 politiciens qui soutenaient la sécession de la région catalane.

La vague de protestations a émergé en 2019, environ deux ans après le référendum de 2017 sur l’indépendance de la Catalogne. Le référendum n’a pas été approuvé par la Cour suprême espagnole dès le début. Le gouvernement de Puigdemont avait annoncé à l'époque 92% des voix en faveur de la sécession, mais le nombre de participants ne représentait que 42% de la population totale de la Catalogne.

Puigdemont et ses partisans ont déclaré l'indépendance en octobre 2017. Le gouvernement central de Madrid a ensuite imposé l'état d'urgence en Catalogne pour mettre fin à la tentative de sécession, en réélisant le parlement et les dirigeants locaux.

Carles Puigdemont a perdu son emploi et s'est enfui en Belgique pour échapper à l'arrestation. Après que l'Espagne a abandonné le mandat d'arrêt, il a été élu au Parlement européen en 2019. Puigdemont vivrait toujours en exil à l'étranger, après avoir échappé à deux reprises à des mandats d'arrêt en Allemagne et en Italie.

Les actions sécessionnistes de 2017-2019, malgré leur échec, sont toujours considérées comme la crise politique la plus grave depuis des décennies en Espagne.

Thanh Danh (Selon AFP )



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