L'Assemblée nationale sud-coréenne vote à nouveau la destitution du président Yoon Suk Yeol

Báo Thanh niênBáo Thanh niên14/12/2024

Une motion visant à destituer le président sud-coréen Yoon Suk Yeol pour la déclaration de la loi martiale a été présentée à l'Assemblée nationale du pays et le vote est désormais en cours.


L'Assemblée nationale a tenu une session plénière aujourd'hui, 14 décembre, pour voter pour la deuxième fois sur la destitution du président Yoon Suk Yeol pour sa déclaration ratée de la loi martiale du 3 décembre, selon Yonhap.

La première tentative de destitution de Yoon, le 7 décembre dernier, a échoué après que presque tous les législateurs du Parti du pouvoir populaire (PPP) de Yoon ont boycotté le vote. Le Parti démocrate, parti d'opposition sud-coréen, s'est engagé à faire pression pour qu'un vote de destitution soit organisé chaque semaine jusqu'à ce que son objectif soit atteint.

La nouvelle motion a modifié la première, supprimant certaines des accusations contre M. Yoon mais en ajoutant d'autres, notamment que le président avait ordonné à l'armée et à la police d'arrêter les législateurs pendant que la loi martiale était en vigueur.

200 voix sont nécessaires pour qu'une motion de destitution soit adoptée, ce qui signifie que les législateurs de l'opposition en Corée du Sud doivent convaincre huit législateurs du PPP de voter en sa faveur. Selon l'AFP, sept personnes se sont engagées à soutenir la destitution.

Quốc hội Hàn Quốc lại bỏ phiếu luận tội Tổng thống Yoon Suk Yeol- Ảnh 1.

La police monte la garde devant le bâtiment de l'Assemblée nationale sud-coréenne lors d'une manifestation appelant à la destitution du président sud-coréen Yoon Suk Yeol, à Séoul, le 14 décembre.

Parallèlement, Reuters a cité aujourd'hui des informations de la presse coréenne selon lesquelles le PPP a décidé de maintenir sa position officielle de voter contre la destitution du président Yoon Suk Yeol, mais ne boycottera pas le vote de destitution.

Si la motion de destitution est adoptée, M. Yoon sera suspendu de ses fonctions et le Premier ministre Han Duck-soo assumera la présidence par intérim.

La Cour constitutionnelle de Corée du Sud aura ensuite 180 jours pour se prononcer sur l'avenir de M. Yoon. Si le tribunal confirme la destitution, M. Yoon deviendrait le deuxième président de l'histoire de la Corée du Sud à être destitué avec succès, après l'ancienne présidente Park Geun-hye en 2017.

Le président sud-coréen promet de « se battre jusqu'au bout » pour défendre la décision de la loi martiale

Mais il existe également des précédents dans lesquels les tribunaux ont bloqué une procédure de destitution. En 2004, le président de l'époque, Roh Moo-hyun, a été destitué par le Parlement pour violations présumées de la loi électorale et incompétence, mais la Cour constitutionnelle l'a ensuite réintégré dans ses fonctions.

Si le vote d'aujourd'hui échoue, M. Yoon pourrait toujours faire face à une « responsabilité légale » pour avoir déclaré la loi martiale, selon Kim Hyun-jung, chercheur à la faculté de droit de l'Université de Corée.

"Il s'agit clairement d'un acte de rébellion. Même si la motion de destitution n'est pas adoptée, la responsabilité légale du président en vertu du Code pénal (...) reste inévitable", a déclaré Mme Kim, selon l'AFP.



Source : https://thanhnien.vn/quoc-hoi-han-quoc-lai-bo-phieu-luan-toi-tong-thong-yoon-suk-yeol-185241214141112596.htm

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