La France a annoncé qu'elle commencerait à retirer ses troupes du Niger cette semaine, avec 400 soldats de la ville de Ouallam, dans le sud-ouest du pays, qui seront le premier groupe à rentrer chez eux.
"Le retrait des troupes et du matériel militaire français du Niger débutera cette semaine. L'ensemble des militaires français rentreront chez eux avant la fin de l'année", a indiqué l'agence des armées française dans un communiqué publié le 5 octobre.
La France a ajouté qu'elle coordonnerait ce retrait avec les forces armées nigériennes. Les mesures nécessaires ont été prises pour assurer un retrait ordonné et sûr.
Le Conseil de défense nationale du Niger (CNSP), mis en place par le gouvernement militaire, a confirmé le même jour le plan français, ajoutant que la décision avait été prise à la demande du Niger, afin de « reconquérir sa pleine souveraineté ».
"Les 400 militaires français stationnés à Ouallam seront les premiers à partir. La base aérienne de Niamey, où sont stationnés la plupart des soldats français, sera ensuite démantelée d'ici la fin de l'année", a précisé le CNSP.
À l'extérieur de la base militaire française de Niamey, au Niger, le 8 septembre. Photo : Reuters
Le président français Emmanuel Macron a annoncé le 24 septembre qu'il retirerait ses troupes du Niger car le gouvernement de ce pays « ne veut plus faire face au terrorisme ». Les responsables militaires du Niger ont quant à eux annoncé que le pays avait franchi « une nouvelle étape dans la souveraineté ».
La France maintient environ 1 500 soldats au Niger pour soutenir le gouvernement du président Mohamed Bazoum dans sa lutte contre les rebelles islamistes extrémistes. Cependant, les relations du Niger avec la France se sont détériorées après le coup d'État militaire organisé fin juillet.
Le gouvernement militaire du Niger a ensuite annulé les accords militaires avec la France, annonçant l'expulsion de l'ambassadeur français Sylvain Itte. M. Itte a d'abord refusé d'exécuter les ordres des autorités militaires nigériennes, mais est rentré au pays en septembre à la suite d'une déclaration du président français.
Ngoc Anh (Selon AA )
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